samedi 31 juillet 2010

Locataires de Kim Ki-Duk


Mon avis: ♥ ♥ ♥ 
Un marginal pacifique (et diplômé) qui squatte les maisons vides quelques jours sans rien y voler et une femme mannequin battue par son mari. Il n'en faut pas plus pour réaliser ce film et ce, de manière intelligente. Ces deux personnages ne s'échangeront pas une parole et pourtant ils sont à eux seuls l'essence du film. Plus encore, IL est l'essence du film. Sa manière de remplir l'espace (je pense notamment à la scène de la prison), de captiver le spectateur, par sa présence, son regard, son magnétisme. Ce pourrait être même repris au théâtre.

J'avais détesté April Snow, pourtant film avec des dialogues. J'ai adoré ce film, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et à la fin, j'attendais encore... On reste captivé par cette histoire atypique, quasi-onirique. Est-il un rêve ou une réalité? Un fantôme ou un homme?
Il ne faut pour autant pas croire que rien ne bouge dans ce film, au contraire, le temps passe et l'action se modifie, il y a un "dénouement" si l'on peut dire.
A l'heure où l'on parle de rêve vs. réalité (cf Inception), ce film pourrait traiter du même sujet, sous un angle totalement différent. Peu de budget peut-être, point de science-fiction, mais il fait tout autant réfléchir.
Si on prend le film au 1er degré, il paraît complètement barge, décalé et même immoral. Il n'en est rien pourtant et il se dégage du court (long) métrage une certaine poésie. (NB: j'ai presque envie de parler de court métrage, tellement le format est...déroutant. Il arrive beaucoup de choses et en même temps si peu.) Cela ne signifie pas que le film ne contient pas de violence intrinsèque mais celle-ci reste très symbolique. Le film use de nombreuses métaphores visuelles, sans jamais vraiment toucher du doigt le réel. Et pourtant, l'effet voulu passe tout autant, même mieux, tranchant dans le vif.

Les acteurs sont formidables, à commencer par Jae Hee, qui a aussi joué dans "Witch Yoo Hee". On se demande comment il a pu jouer dans un tel navet, alors qu'il a ici livré une très belle prestation et porte sur lui tout le film. N'est pas en reste l'actrice principale qui semble en osmose avec le "délinquant". Tout passe par le regard, ou presque.


Un film qu'on n'oublie pas.
Merci Kim Ki-Duk =)

Critiques intéressantes:
http://www.lequotidienducinema.com/critiques/locataires_critique/critique_loctataires.htm
http://films.blog.lemonde.fr/2006/09/13/2006_09_locataires/
http://www.sancho-asia.com/articles/locataires

INCEPTION


Mon avis : ♥ ♥ ( ♥ +++ ?)
Nouveau film de Christopher Nolan dont on ne fait que parler, ainsi tel Avatar, comment passer à côté?
L'histoire en elle-même est bien ficelée (bien que j'ai déjà vu des films sur ce thème, pas vraiment nouveau donc, contrairement à ce qu'on dit), les acteurs sont convaincants, les effets spéciaux bien réalisés, un bon film d'action/science fiction avec une dose de sentiments. Et puis surtout la morale du film, ne pas confondre rêve et réalité! Ce film est peut-être à destination de ces jeunes adolescents toute la journée dans leurs jeux vidéos!
Bref, ce film est à voir une fois peut-être deux, ensuite vous l'aurez compris, je n'en suis pas une fan de la première heure. Pareil pour Avatar, qui, s'il innovait côté effets 3D et grosse artillerie informatique, ne m'avait pas non plus emballée des masses, la faute à un scénario trop bateau et à un thème vieux de 20 ans- non pardon 30 ans on est en 2010... (allez donc voir côté Miyazaki...!)





Bizarrement, j'ai trouvé Marion Cotillard plus juste dans ce rôle avec Leonardo DiCaprio que dans le film Public Enemies avec Johnny Depp. Je l'ai toujours préféré dans des rôles d'originale excentrique alors...la folie n'en est pas loin :p Mais plus encore, Ellen Page s'en sort très honorablement. J'ai également (re)découvert Joseph Gordon Levitt, j'espère qu'on le verra plus souvent à l'avenir.

mercredi 28 juillet 2010

DEXTER

Focus sur une série que j'ai "découverte" par le bouche-à-oreille, et je ne regrette pas de l'avoir entamée. Il s'agit d'une série au sujet atypique, le personnage principal étant au départ l'anti-héros par excellence -un serial killer qui agit selon un "code" et ne tue que les méchants (en gros) dans le seul but d'assouvir ses pulsions meurtrières. Ainsi, on ne nous le présente pas vraiment d'emblée comme un justicier à porter aux nues mais au contraire, comme une personne pas vraiment humaine qui s'astreint à vivre "normalement" et ne tue les méchants que parce qu'il en a besoin. En bref, ça ne semble être qu'un pis-aller. (le jour, il est médecin légiste pour la police de Miami)




Cependant, au fil des épisodes et des saisons, il évolue de manière incroyablement crédible et sa carapace d'acier semble à certains moments laisser entrapercevoir un homme bon et juste, l'ami ou le frère idéal, pas trop envahisseur justement. Ces moments sont rares à ses débuts mais se font de plus en plus présents par la suite. Il commence presque à devenir humain et à consacrer davantage de temps aux autres. Même s'il continue d'affirmer qu'il s'agit d'un simulacre, d'une "comédie humaine" pour paraître "comme les autres", il lui arrive d'éprouver des sentiments à l'égard des personnes qu'il côtoie, et ce à son propre insu.

Cette série ne serait pas ce qu'elle est sans son format, soit le "journal" d'un serial killer, puisqu'il est lui-même le narrateur de l'histoire, et c'est son point de vue qui rend aussi l'histoire captivante et amusante (si je puis dire!). Mais ce n'est pas ennuyeux et plat, car en effet de judicieux flashbacks (les souvenirs de Dexter) sont placés à petite ou forte dose dans les épisodes (ou alors des "visions de son père encore vivant le conseillant, sa conscience en quelque sorte) , explicitant et doublant notre intérêt pour le passé de ce mystérieux personnage. De nombreuses questions se bousculent dans la tête du spectateur et la série répond à nos attentes, graduellement, progressivement. Les intrigues s'entremêlent et les personnages sont renouvelés pour le plus grand plaisir du téléspectateur. Aucun temps mort, du suspense, de l'action et des tranches de vie. Tout le tableau au complet.


Les autres personnages sont eux aussi épatants, à commencer par la soeur adoptive de Dexter, l'anti-héroïne par excellence aussi, délicieusement vulgaire et politiquement incorrecte (ne crachez pas sur la version originale, délectable!). Son évolution est elle aussi importante, lorsque l'on repense à ses maigres débuts, toutes ses expériences semblent la rendre plus forte au bout du compte.
Je ne parle pas des autres personnages de la "team", il va sans dire que des intrigues annexes gravitent autour de Dexter et contribuent à rendre ces "joyeux lurons" (! :p) attachants.


La saison 1 est certainement la plus "sanglante", j'avoue avoir eu une overdose après une séance TV un peu trop longue, mais on tient tellement à connaître le fin mot de l'histoire, en un mot j'étais scotchée.
La saison 3 quant à elle, est pour l'instant celle qui m'a le moins captivée, les derniers épisodes étaient plus prometteurs.
La saison 4, si elle paraît peu captivante au début (Dexter père de famille, dépassé par les évènements, ..etc), parvient à renouveler la série et reste la saison la plus angoissante jusqu'à présent. J'avoue que le serial killer me faisait bien plus peur par son apparente normalité et il est intéressant de voir comment Dexter va évoluer suite à tous ces chamboulements: peut-il vraiment être un père de famille et rester inoffensif pour les siens? Ou finira-t-il par les blesser mortellement ou pire, les effrayer?
Chaque saison (la une et la 2) semblaient mettre un point final, les saisons 3 et 4 quant à elles, laissent le suspense entier, et on attend la suite avec impatience.


La 2ème saison est celle que j'ai nettement préférée, un dosage plus subtil dans le "gore" (lol), et un suspense haletant, Dexter toujours seul contre tous. Il a tendance à s'"humaniser" dans les saisons suivantes, du moins on perçoit l'évolution de son caractère, les concessions qu'il fait...etc. De plus, j'avoue que j'aimais bien James Doakes qui, contrairement à tout le monde, était le seul à se méfier de Dexter et à le trouver étrange. Leur rivalité pimentait vraiment la série, dommage pour lui qu'il ne soit pas resté.
L'intrigue de l'ami qui partage tout a été exploitée à fond dans la saison 3 avec Miguel Prado; intrigue un peu tombée à plat selon moi, c'est vraiment en toute fin de saison que cela devient intéressant.

Dans la saison 4, Dexter semble s'être trouvé un nouveau mentor, un nouveau "guide", mais c'est comme toujours tout seul qu'il trouvera la voie à suivre. L'évolution "dextérienne" est bien pensée et somme toute crédible. Les scénaristes explorent bien les diverses facettes du personnage et ses potentialités.
Le cliffhanger à la fin de la saison 4 est énorme, j'avoue que je ne m'y attendais pas. Mais bien sûr, sans cela, ça aurait été un "happy end" trop facile...Dexter était même prêt à renoncer à suivre son "dark passenger"! Apparemment, l'épreuve nouvelle que les scénaristes vont faire expérimenter à Dexter dans la saison 5 (et probablement dernière saison) est la culpabilité, sentiment qu'il n'a jamais ressenti jusqu'alors.

Un mot sur l'acteur principal, Michael C. Hall, déjà connu pour son rôle dans "Six Feet Under" par Alan Ball (actuel scénariste de True Blood - le monde est petit!), parfait dans ce rôle de serial killer un peu psycho sur les bords. Il rend son personnage attachant, un comble! Jennifer Carpenter (sa femme actuelle) joue le rôle de sa soeur adoptive, tandis que Julie Benz incarne à l'écran sa petite amie.


Tous les acteurs sont formidables et contribuent à faire de cette série une des plus en vogue du moment.
Mention spéciale au générique, le même depuis la saison 1 mais tellement original avec une musique diablement entêtante !

Attendons fin septembre pour connaître le dénouement de cette série, j'espère qu'il sera à la hauteur de nos espérances....

Jusqu'à présent donc :): ♥ ♥ ♥ +++
Pour plus d'informations techniques, allez voir Wikipédia!

samedi 10 juillet 2010

Kamisama Mou Sukoshi Dake




Kamisama Mou Sukoshi Dake, a.k.a. Dieu, Accorde-Moi Un Peu Plus de Temps, a.k.a. Precious Time, 1998, J-drama de 12 épisodes d'environ 45 minutes chacun. (le 1er et le dernier avoisinent les 60 minutes)


Le début (tiré du blog de Lynda):
Masaki est une lycéenne un peu paumée, elle sort avec un garçon qu'elle n'aime pas vraiment, l'entente avec sa famille n'est pas au beau fixe et ses copines se prostituent pour s'acheter des fringues de marque.
Son seul refuge est la musique notamment celle de son compositeur favori, Keigo.
Ravie de pouvoir assister à son concert, elle perd malheureusement son précieux billet, une seule solution lui vient en tête pour en racheter un, accepter un rendez-vous avec un client ! Cette fois-ci, elle va plus loin et couche avec l'homme en question.
Le lendemain, à la fin du concert, Masaki repère le véhicule de Keigo et se lance à sa poursuite comme une fan acharnée.
Indifférent à la jeune fille, Keigo fait mine de l'ignorer pour finalement l'inviter chez lui.
Ils finissent par passer la nuit ensemble, Masaki semble pour la première fois ressentir un certain émoi mais ne donne pas suite et laisse Keigo partir en tournée.
3 mois plus tard, ils décident de se revoir mais Masaki apprend qu'elle est séropositive.


Mon avis: ♥ ♥
Voilà un drama que je ne pensais jamais voir, il restait dans mon escarcelle depuis un bon bout de temps cependant. Histoire de faire de la place, je l'ai rapidement visionné.

Je ne m'attendais pas vraiment à un drama de ce genre, que je qualifierai au final de "classique". D'un, à la lecture du résumé, l'histoire paraît assez glauque et le début (disons la première moitié du drama) m'a paru assez "dur". Vers la fin, je me disais "mon dieu, mais qu'ils arrêtent de pleurer dans ce drama!" L'histoire n'est pas vraiment réjouissante mais je ne m'attendais pas à cela. Du fait de l'histoire, je pensais sortir d'un "drama maladie" ordinaire et le début me donnait raison. A tort.
On retrouve les ressorts dramatiques classiques de ce genre de drama dans la deuxième partie, et j'avais même envie de dire que c'était drôlement romancé: La fille qui se la joue "copine" avec son bourreau, le speech miracle "adieu persécutions" (il n'y a que des crasses à un certain moment et après plus rien), survivre à une pneumonie et une méningite (dans son état!) et tirer finalement sa révérence en beauté. En rajoutant à cela une histoire d'amour impossible (mais pas pour les héros) entre une lycéenne et son idole. C'est romantique, c'est beau, c'est touchant, ça fait vibrer les cœurs mais bon...
Le couple aussi était tout "choupinet" si je puis dire mais à certains moments, je ne sais pas...leur crédibilité en prenait un coup. Ensuite, on pourra dire que cette histoire ainsi faite est "moralisatrice", qu'en fin de compte, les personnages ont été "récompensés" et que Dieu, dans son ultime bonté, leur a donné un enfant en bonne santé. Comme le disaient les médecins, il y a eu des miracles dans cette histoire, il faut dire que les scénaristes ont tout pouvoir là-dessus...

Que dire sinon que je suis passée par beaucoup d'émotions différentes, les autres personnages secondaires ne font pas de la simple figuration et leur sort nous touche autant -sinon plus- à commencer par les parents de Masaki ou son ex petit copain.

Ce drama m'a surtout frappée dans les premiers épisodes, la dérive des adolescents, cette "génération perdue" qui ne sait pas quoi faire de son temps. Les parents étaient complètement dépassés par leurs enfants mais grave! (lol) Personnellement, mon adolescence date des années 2000 mais au grand jamais on ne m'aurait laissée agir de la sorte! Le manque d'autorité (ou l'excès d'autorité) sont toujours aberrants pour moi dans les j-dramas. On a l'impression que les parents ne savent pas "faire la transition" entre l'ancien système hiérarchique basé sur l'autorité et le respect des aînés et la société actuelle. J'ai l'impression que nous sommes un peu mieux loti en Europe pour le coup en matière d'éducation, mais peut-être suis-je ignorante et n'est-ce qu'une impression.
Ce drama m'a donné également l'impression que la prostitution des lycéennes japonaises est assez "courante" pour se faire de l'argent (en ont-elles toutes tellement besoin?) et pas du tout cachée. Dans la rue, n'importe qui les aborde pour les faire travailler comme escorts-girls; peut-être n'étaient-ils que dans des quartiers "malfamés" comme on dit, mais bon, ça m'a un peu "choquée". Peut-être tout simplement parce que je ne suis pas une fille de la capitale?

Deuxième "fait de société" caractéristique du Japon, que l'on retrouve généralement dans les school dramas : les persécutions au lycée. Ce qui m'a choqué dans ce cas est l'indifférence des filles responsables de ces harcèlements. Tout le monde fait vraiment "comme si de rien n'était". Je connaissais bien sûr le phénomène d'exclusion des "éléments indésirables " au Japon, pays dans lequel le groupe est sur-valorisé au détriment de l'individu, mais ça m'a tout de même révoltée. Le culte de la conformité et du groupe engendre d'horribles dérives, lorsqu'il s'agit de se conformer aux normes de la mode (et par là se prostituer pour pouvoir rester à la hauteur et se payer le dernier Chanel) et de se "fondre dans la masse". Horrible.

Enfin, dernière chose "injuste" qui m'ait choquée: la réaction hypocrite des lycéennes vis à vis d'elles. On les voyait bien toutes se remettre du rouge et parler de leurs relations avec des hommes plus âgés pour se faire du pognon et lorsque le sort s'abat sur l'une d'elle (qui plus est ne l'a fait qu'une seule fois), aucune solidarité féminine! Comportement hypocrite et lâche pour ma part, ou alors j'ai mal compris l'histoire.
Masaki a certes très mal agi, mais comme on dit "que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre" et cela aurait pu arriver à n'importe qui des autres filles.
Comme l'avait fait remarquer Lynda dans son article, aucune mise en garde au sujet de la transmission des MST (ou de la prostitution tout simplement) n'est faite par l'héroïne, ni aucune autre personne. A croire qu'ils ne connaissaient vraiment pas le condom à l'époque. On se contente juste de regards et hochements de tête désapprobateurs, un comble! xD Breeef. A notre époque, sa situation semble incroyable, on ne parle jamais de prévention, le drama date de 1998 mais tout de même....! Friends a commencé en 1994 et ils étaient "à fond dedans" si je puis m'exprimer ainsi!


Je crois m'être bien défoulée avec mes "mini-révoltes" tout au long du drama, lequel ne m'a définitivement pas laissée indifférente! Je n'ai pas grand chose à dire sur les acteurs, sinon que j'ai suivi tout d'abord grâce à l'article de Lynda ET à Takeshi Kaneshiro <3, que je connais depuis le film Perhaps Love. J'avais des doutes au début étant donné qu'il s'agit d'un j-drama et que c'est un film hongkongais, mais il semble qu'il parle plusieurs langues et soit doté d'une double nationalité. J'avoue lui avoir trouvé au début du drama une sacré allure, ce rôle hautain et indifférent lui allait comme un gant, je le trouve moins bon lorsqu'il s'agit d'exprimer ses sentiments ou de jouer le nigaud (cf le film). Je suis ravie donc de l'avoir "testé" plus en détail à travers ces 12 épisodes :) ça valait aussi le coup d'oeil à certains moments ;)

Concernant l'"héroïne", je l'ai comparée à plusieurs reprises au cours du drama à Song Hye Kyo dans Autumn Tale, elles ont un air de ressemblance dans ces dramas, l'une avait-elle copié la chirurgie esthétique de l'autre? A 15 ans tout de même! Elle me rappelait aussi (ses yeux et son sourire) à la fausse sœur de Tackey dans Strawberry On the Shortcake (vous vous rappelez? Le drama faisant l'apologie d'Abba? Nan j'exagère mais bon...) et il s'avère...que c'est bien elle! (Fukada Kyoko, en "beaucoup changée") Décidément, ce drama m'aura beaucoup marquée...!

Non contente de tout cela, j'ai eu aussi mon quart d'heure de sanglots (!) vers le milieu du drama et au générique de fin, la faute à l'OST ultra-répétitive dans la deuxième partie du drama, de ce fait inefficace, et le côté sirupeux et "longuet" de certains passages; seule la première moitié m'a le plus touchée. Heureusement que le drama ne comportait que 12 épisodes, je l'ai encaissé dans son intégralité en une nuit !



Un autre avis sur la Toile, dont le dernier paragraphe résume parfaitement mon état d'esprit à la fin de ce drama : http://www.luminophore.net/2009/02/11/kamisama-mou-sukoshi-dake-serie-complete/
DDL Newsasia ICI

A noter que l'acteur incarnant le père de Masaki a également joué dans Byakuyakou et Rondo. Je me disais avoir déjà vu sa tête quelque part...pas en bien, malheureusement!

lundi 7 juin 2010

Si des non-initiés venaient à passer par là...


Ce blog fait la part belle aux séries télévisées et au cinéma, dont une bonne partie consacrée aux productions "made in Asia". Voici une courte liste que je conseillerai pour se donner une idée, dans chaque "catégorie": dramas japonais (j-drama), coréen (k-drama) et taïwanais (tw-drama).

Les principales différences résident dans les styles et les moyens (petit ou gros budget :p). En général, les tw-dramas font amateurs alors que les j-dramas sont plus soignés. On peut trouver cependant des séries pour tous les goûts : horreur, historique, comédie romantique, drame, school drama, sport...etc. Même s'il y a des "préférences culturelles" dans certains pays ; les coréens étant très fort pour tout ce qui est drame romantique ;p) lol

Dramas japonais:
- 1° Byakuyakou
- 2° GTO
- 3° Kimi Wa Petto ou Ryusei No Kizuna ou Orthros No Inu

Dramas coréens:
- 1° Capital Scandal
- 2° Que Sera Sera
- 3° Hong Gil Dong (tiré de "l'Histoire de Hong Kiltong" lien amazon) => n'est pas recommandé en premier lieu, sûrement bien trop long pour une première approche du k-drama "historique" (24 épisodes de 70 min chacun)
(sinon pour se donner une idée de la série coréenne "type" - ie tragiquement romantique xD, il n'y a que l'embarras du choix (!) entre Sad Sonata, Stairway To Heaven ou Autumn Tale. Full House, My Fair Lady ou Lovers peuvent compléter le tableau xD)

Dramas Taïwanais:
- 1° Mars
- 2° Devil Beside You (à voir pour le "couple" taïwanais célèbre...xD)

mardi 1 juin 2010

Quelques liens juridiques...tiens, chui en vacances...

Examens finis, un repos bien mérité qui s'annonce, toutes les heures de sommeil à rattraper, j'en ai pour 24H ! xD Et pourtant, je me surprends à aller fureter du côté des blogs juridiques, eh oui, juriste un jour, juriste toujours! Bref, "déformation professionnelle" oblige! lol ^^ N'empêche, même pour un non-initié, les thèmes sont intéressants et ça peut toujours être bon de se tenir au courant des dernières nouveautés législatives et jurisprudentielles. Surtout que c'est tellement le bordel parfois qu'on ne sait plus où donner de la tête.

http://blog.dalloz.fr/

D'ailleurs, j'aime beaucoup cette section éclectique du blog de l'éditeur Dalloz "Droit d'avant, droits d'ailleurs", à découvrir, ne serait-ce que pour élargir notre horizon :)
http://blog.dalloz.fr/category/droit-davant-droits-dailleurs/


et aussi...

Concernant le droit public: http://somni.blog.lemonde.fr/
Droit et cinéma, regards croisés: http://lesmistons.typepad.com/
Les bonnes vieilles chroniques judiciaires du Monde: http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/
Blogs parti pris, débats: http://dinersroom.eu/; http://www.maitre-eolas.fr/

samedi 8 mai 2010

True Blood

Fiche Technique (tirée de ce blog)
Tournée en Louisiane par Your Face Goes Here Entertainment.
Producteurs exécutifs: Alan Ball, Gregg Fienberg.
Producteurs: Mark McNair, Raelle Tucker.
Réalisateur: Daniel Minahan.
Scénariste Alexandra Woo.

Casting: Sookie Stackhouse (Anna Paquin), Bill Compton (Stephen Moyer), Jason Stackhouse (Ryan Kwanten), Tara Thornton (Rutina Wesley), Sam Merlotte (Sam Trammell), Arlene Fowler (Carrie Preston), Bud Dearborne (William Sanderson), Andy Bellefleur (Chris Bauer), Terry Bellefleur (Todd Lowe), Maryann Forrester (Michelle Forbes), Eric (Alexander Skarsgard), Jessica (Deborah Ann Woll), Eggs “Benedict” Talley (Mehcad Brooks), Révérend Steve Newlin (Michael McMillian)

Synopsis: (tiré de Wikipédia)
La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le « True Blood », une boisson à base de sang de synthèse (inventée au Japon) qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au cœur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.
Chaque saison correspond à une libre inspiration d'un tome de la série de romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris, pour au moins ce qui concerne directement le personnage de Sookie. Les mésaventures des autres personnages principaux sont totalement originales.

Mon avis ♥ +++
Un petit post sur cette série que j'ai commencé par hasard sur NT1 et à laquelle je n'accrochais pas vraiment. Cependant, j'en suis à présent à la saison 2 et attend avec impatience de voir la suite des évènements.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout accroché au style "too much" de la série, libineuse et sanglante à souhait, la saison 1 (et d'ailleurs elle finit sur cela!) ne s'est construite pour moi que sur des scènes de cul et de meurtres à gogo. Plus "réaliste" pour une série sur les vampires, mais ça en devient vraiment n'importe quoi, on a l'impression d'un abattage de scènes plus "gores" les unes que les autres pour les amateurs du genre. J'avais de plus en plus envie de rire, ça tirait tellement sur le grotesque.

Autre point: on a de plus en plus l'impression que rien n'est "normal" dans leur petite ville paumée, après les vampires, des métamorphes, des loups-garous...De nouveaux personnages font allègrement leur apparition avant la fin de la série (je pense notamment à la "naissance" de Jessica), personnellement ça m'a un peu déstabilisée, j'avais vraiment l'impression que la saison 2 commençait!
Regarder 7 épisodes de suite est donc une des choses à NE PAS faire concernant cette série, on en devient vite saturé, l'atmosphère étouffante de La Louisiane, le vaudou, les meurtres...ça en devient insupportable.

Ce qui m'a fait poursuivre la série, c'est le simple fait de vouloir connaître le coupable. J'avoue que le suspense est à un moment donné bien tenu, on se met à douter des personnages, notamment en ce qui concerne Sam, le fait qu'il garde un secret le rend d'autant plus suspect. Finalement, tout ça pour ça, le coupable est un "détraqué" tout ce qu'il y a de plus "normal" (si l'on peut dire xD), je m'attendais à un plus gros cliffhanger mais non.
Il faut toutefois avouer que certaines scènes sont bien faites et c'est grâce à elles que la série parvient à s'en sortir. Certaines critiques parlaient de la lenteur du scénario, mais pour moi il ne s'agit pas de cela, d'autant plus que la saison 1 compte en tout et pour tout 12 épisodes! L'atmosphère que parvient à restituer à la perfection Alan Ball est ce qui est "dérangeant" je pense. Dans ce "pays" isolé à la moiteur sans pareille, aux confins des profondeurs du bayou, le temps semble se jouer de nous, s'étirer à l'infini, et finalement se figer.
On a presque une sensation de claustrophobie et à travers le sentiment grandissant de discrimination envers les "étrangers", on ressent d'autant plus ce sentiment de faire partie d'une "communauté fermée" sur elle-même et sur le monde. Cela n'a pas été sans me rappeler le film particulier de Lars Von Trier, Dogville, et la façon dont les habitants d'un village isolé en viennent à se comporter envers l'étrangère. Les vampires, en tant qu'étrangers, sont assimilés à des victimes dans cette série, et c'est justement cet aspect qui est intéressant. (même si ce ne sont pas des enfants de cœur pour autant)

Autre point en faveur de la série: les personnages sont tous intéressants finalement, on s'attache à eux petit à petit. Il est bon que tout ne soit pas accès sur le couple principal très "banal" en fin de compte, la série repose plus sur l'ensemble de tous ses éléments que sur les deux seuls personnages principaux, qui deviennent au fur et à mesure de plus en plus des personnages secondaires, à égalité avec les autres tout du moins.
Le générique est très bon lui aussi, j'adore la chanson d'Everett "Bad Things" :)

A noter que la saison 1 mérite d'être suivie en entier, si ce n'est que pour avoir le plaisir de suivre la saison 2 en connaissance de cause, saison qui s'annonce bien plus intéressante!

Liens:
Blog de Pierre Sérisier
Site Officiel
Forum francophone























Après avoir enfin visionné la deuxième saison en entier, je peux dire qu'elle tient ses promesses quant à l'adrénaline qu'elle communique: sang, luxure, débauche, et surnaturel sont au programme pour le plus grand bonheur des fans, la série reste fidèle à son ambiance "première", tout en nous faisant "voyager" un tant soit peu plus et révèle comme dans la première saison de nouveaux personnages à mi-parcours.
Pour résumer, la première partie se passe essentiellement à Dallas et dans le coin de la secte, "la Compagnie du Soleil", tandis que la deuxième partie (les 3-4 derniers épisodes ?) consacre intégralement son action dans la petite ville de Bon Temps, où tous nos joyeux (ou pas) lurons essaient de se débarrasser de la Ménade complètement cinglée et sont confrontés aux habitants devenus entre-temps des sortes de zombies serviteurs de la "prêtresse". Bref, du glauque, du sombre encore et toujours, on commence à connaître la marque de fabrique de la série.
La fin se termine ici encore sur un cliffhanger, pour de nombreux personnages, on veut savoir ce qu'il en est.
La saison 3 débutera sur HBO le 13 juin, encore un petit mois à patienter...
Un divertissement de "notre époque" à coup sûr, interdit aux moins de 12 ans (ou de 10?) mais bon de nos jours, c'est la "mode", personne n'est plus choqué. Je dois avouer que j'ai tout de même été sacrément dégoûtée dans certaines scènes. Des cœurs extraits, découpés consciencieusement pour être rajouté dans le ragoût sur fond de musique puis mangés goulûment, beûrk, j'ai connu mieux...

dimanche 25 avril 2010

Boku Dake No Madonna


Boku Dake No Madonna 僕だけのマドンナ a.k.a. "You are my only Madonna/ ...And I Love Her" (2003), 11 épisodes de 40 min environ
 





L'histoire: (source Tevader)
Kyouichi (Hideaki Takizawa), étudiant en école d'architecture, ne supporte plus la vie chez ses parents : impossible d'avoir une vie privée avec sa famille toujours sur son dos. Il décide alors de prendre un petit appartement dans l'espoir d'être enfin tranquille. Mais c'est sans compter sur son voisinage qui va vite devenir pesant et lui mener la vie dur au même titre que sa famille.
Mais un soir, en rentrant chez lui, il découvre une très belle jeune femme endormie sur son lit. Convaincu de s'être trompé d'appartement, il sort vérifier puis retourne chez lui et constate qu'il n'y a plus personne. Persuadé d'avoir rêvé, il reprend sa vie normale, jusqu'au lendemain où cette même fille s'introduit chez lui par la fenêtre. C'est ainsi que se sont rencontrés Kyouichi et Surumi. (Kyoko Hasegawa) En fait Surumi s'introduit chez Kyouichi afin d'espionner l'appartement en face dans lequel se trouve, selon elle, son ancien petit ami qui doit se marier. Kyouichi, appelé Kyon par Surumi, va littéralement se faire mener par le bout du nez par cette fille mystérieuse au sourire ravageur.



Mon avis: 

J'avais lu pas mal de critiques sur ce drama sur la Toile, critiques essentiellement à l'encontre du personnage joué par Hideaki Takizawa ("Tackey" pour les intimes).
 
J'avoue que le drama ne m'a pas emballée des masses, mais pour des raisons totalement différentes.

1° J'ai déjà visionné la majeure partie de la "doramagraphie" de Tackey, et je ne peux m'empêcher d'établir un rapprochement avec son précédent drama de 2001 "Strawberry On the Shortcake". Même personnage "sans personnalité" (a.k.a. "ennuyeux"?), même héroïne un peu barjo et capricieuse, pour laquelle le héros est prêt à faire toutes les folies, même bande d'amis (la fille amoureuse et le bon copain) et un générique à faire pâlir "Alerte A Malibu" (clin d'oeil à Friends ;p) (enfin non quand même pas... mais c'est aussi un cas dans son genre!)

Petite parenthèse, je ne peux m'empêcher de mettre le générique (mdrrr) Enjoy!


2° Le début n'est pas "si mal", la première moitié du drama se laisse suivre, j'ai bien aimé les voisins envahissants, quoique j'ai aussi pas mal zappé de scènes pour aller plus vite....Pour résumer très court, c'est l'histoire d'un gentil garçon "ennuyeux" qui se laisse marcher sur les pieds ou comment une inconnue vient piétiner ses plates-bandes (autrement dit sa chambre :p) Le caractère amorphe du personnage principal semble hallucinant au tout début, étant donné le sans-gêne de "la fille", mais il évolue en bien au fil du drama. L'actrice est bluffante, elle a un charme ravageur, voire diabolique, cependant j'ai détesté l'évolution de son personnage dans la deuxième partie, ça rame, ça rame, "et je te mens pour je ne sais quelle raison stupide, et je m'en vais, et je me cache, et patati et patata...." xD Pour moi, il m'apparaissait clairement qu'elle ne voulait PAS être avec lui !


3° Le dénouement (nullissime) : l'histoire se concentre essentiellement, par le truchement de la voix-off de Tackey, sur l'héroïne, la fille mystérieuse accro à sa fenêtre (^0^) et apparemment sans aucune notion de "bien" ou de "mal", juste d'enquiquineuse notoire. Durant la moitié du drama, le mystère autour d'elle s'épaissit et, au vu des mines attristées qu'elle prend, on s'attend à la grande révélation, à une explication satisfaisante de son "cas". Malheureusement, que dalle, niet!
SPOILERS (surligner pour lire) Je ne l'ai pas trouvée en si mauvais termes que cela avec son (ex) mari, déjà on se demande comment elle a pu en arriver à l'épouser (malgré son explication à ce sujet), et son "divorce" est somme toute un divorce comme un autre, voire même sous de meilleurs auspices que d'autres. De plus, je n'ai toujours pas compris son obstination acharnée et malencontreuse à dire "je suis mariée, je suis mariée", alors qu'il lui était plus facile de mentir sur d'autres sujets. Bref, cela est tel que, une fois la terrible vérité révélée au téléspectateur (!), le drama perd de son intérêt, sinon pour voir le héros se débattre comme un beau diable avec ses "cas de conscience" et se complaire dans son ignorance de la réalité.
A partir de là, la balle retourne du côté de la belle et...rien. C'est franchement agaçant. "Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis"...à un moment, ça en devient...inintéressant. Déprimant (lol ^^). On se dit "bof...autant abandonner", l'alchimie entre les deux acteurs semble s'être évaporée et c'est bien dommage.

C'est pourquoi j'ai largement préféré la partie comédie du drama, quand bien même il s'agit d'une "copie" du scénario de "S.O.S"; la partie romance fait un peu "fake" à mon goût.

Voilà ce sur quoi je me base pour donner mon pronostic, après je sais que les avis divergent beaucoup selon les blogs. Ce n'est pas tant la personnalité du "héros" joué par Tackey (similaire à SOS et Majo No Jouken) -qui gagne à évoluer d'ailleurs-, que l'écriture du scénario qui laisse à désirer....Pour un drama de 11 épisodes (de 40 min), je me suis ennuyée et c'est dommage.
Autre point noir, le couple opposé, le voisin et sa fiancée, vraiment "mous du genou", quant à la voix et au comportement de cette dernière, je ne supportais pas... xD A donner des baffes....breeeef!

Pour donner du positif:
- les acteurs sont "tout choupinets"
- l'OST (je ne parle pas du générique chanté - qui n'y figure pas- mais bien de l'OST) est très agréable à écouter et ré-écouter (belles ballades instrumentales).
- les images promos
- la première partie du drama, entraînante (et on s'habitue au générique aussi)

NB: on retrouve l'acteur ayant joué le héros (âgé) dans Sekai No Chuushin De Ai Wo Sakebu.Dommage pour son comportement d'"anesthésié", il m'a rappelé un autre acteur célèbre dans son genre pour ce genre d'attitude...(cf Stairway To Heaven, Summer Scent)
Liens DDL vostfr et vosta, OST

samedi 10 avril 2010

My Fair Lady (2009)


My Fair Lady a.k.a. Take Care of the Young Lady a.k.a. Take Care of Aghassi

Drama Coréen de 16 épisodes d'une heure environ, 2009, avec Yoon Eun Hye, Yoon Sang Hyun, Moon Chae Won et Jung Il Woo.


L'Histoire (tiré de Manga-Arigatou):

Kang Hae Na est la très, très riche héritière du groupe Kangsa, l'une des entreprises les plus influentes dans le monde des affaires.
Elle est belle, douée dans tout ce qu'elle fait, elle aurait presque tout pour plaire si elle n'avait pas un des caractères les plus horribles qui puissent exister. Pourrie gâtée, égoïste et hautaine, personne n'arrive à la gérer et c'est un vrai défi de lui trouver un majordome personnel qu'elle ne vire pas au bout de quelques heures.

Et c'est là que Seo Dong Chan entre en jeu, un homme fauché comme les blés qui ferait n'importe quoi pour de l'argent tant que sa dignité n'en prend pas un coup... ce qui est exactement ce qui se passe quand il rencontre Hae Na, qui lui jette des billets à la figure en compensation d'un accident de voiture qu'elle a failli causer.

Les deux s'engagent alors dans une stupide gué-guerre en mode "je vais t'en faire baver plus que moi", jusqu'à ce que le grand-père de la belle décide d'engager le jeune homme comme majordome pour sa petite-fille, puisqu'il semble être le seul à lui tenir tête.


Un emballage kistch et assez "commercial" (musique, promos) mais le tout est de bonne fracture, plaisant, amusant, bref efficace.

Mon avis: ♥ ♥ +++

Cela fait un petit moment que je n'avais pas regardé un drama coréen. De surcroît, ils sont plutôt difficiles à dénicher maintenant que nombre d'entre eux ont été licenciés (d'ailleurs, ils sont tout aussi difficiles à trouver à la vente -pour moi en tout cas- Amazon.fr ne les connaît ni d'Eve, ni d'Adam!)

Le 1er épisode

Sincèrement, le premier épisode ne m'a pas accroché tant que ça, c'était long et je ne voyais pas où on voulait en venir, le "style" est dans cet épisode assez décalé, il me faisait penser au style "manga" (mimiques exagérées) de certains dramas japonais.
Le tout début m'avait certes intriguée, la présentation d' Aghassi un peu sous forme de spot TV "recherchons nouveau majordome" et là après le décor de rêve, la "princesse" toute mimi en chair et en os "qui vous lance "dehors, paysans" MDRRR.... ça commençait plutôt bien, en tout cas, c'est une bonne accroche! Par la suite cependant, il se passe pas mal de choses sur une durée assez longue, je n'avais pas tout de suite capté les "bonds" dans le futur, je pensais qu'il s'agissait encore de "présentations" kitsch. Autant le 1er épisode relate une "période guéguerre" assez longue, autant le reste du drama se déroule vraisemblablement sur une période assez courte, les 3 fameux mois (du "coupon anniversaire") semblent s'éterniser ad vitam aeternam!

Il faut dire aussi que je ne me souvenais plus du résumé de l'histoire, donc j'étais un peu perdue au début, avec le fil des évènements. Et puis tout à coup, il y a l'élément déclencheur, le kidnapping. La musique (efficace, elle m'a bcp fait penser dans le style au drama "Lovers", il s'agit du même genre d'OST) qui démarre et paf, on tombe dans le panneau..."ouah qu'est-ce qui va se passer?" "ça promet...!" Les acteurs ont de nouveau toute notre attention.

Le drama
Les épisodes enchaînent les gags, les coups de griffe, et ça c'est vraiment délectable. Parce qu'on adore voir les deux protagonistes se détester. Classique peut-être, comme le dit Lynda, mais de bonne fracture.
Ah oui un point pour le drama: ça ne tourne pas trop en rond (en tout cas, j''ai vu bien pire et pas qu'une fois), les personnages ne restent pas dans l'ignorance de ci ou de cela 50 épisodes, les personnages sont assez francs entre eux et ça fait bouger les choses bien plus vite que ce que j'aurais pensé. Le drama fait aussi 16 épisodes (et non pas 20), ça joue certainement, mais en comparaison avec The Snow Queen par exemple (qui fait aussi dans les 16 épisodes si je ne m'abuse), je ne me suis pas du tout ennuyée, les 11 premiers épisodes en tout cas.

Les acteurs
Les acteurs (et actrices - exceptée la toute mimi Moon Chae Won qui a eu tout de suite ma sympathie, son personnage ne paraît pas inutile ou superflu juste histoire de mettre des bâtons dans les roues du couple principal) ne me plaisaient pas vraiment au tout début, je ne les trouvais pas assez "bôgosses", assez "sexy" mais comme dans "Que Sera Sera", on tombe rapidement sous leur charme et on finit par leur trouver plein de sex appeal!

Je pensais ne pas connaître Yoon Sang Hyun, je l'ai adoré dans son rôle, alternant comédie/parodie et drame sentimental , il avait vraiment du "feu dans les yeux" parfois (pour reprendre les paroles de la chanson "Hot Stuff" ;p), très expressif, il forçait un peu le trait mais c'était amusant. Séducteur gigolo un peu escroc sur les bords ou majordome tragique complètement épris de sa belle, convaincant dans les deux registres, même si je commençais vraiment bien à l'aimer moi, ce "Wangsamini DiCaprio"! (pour info c'est le surnom qu'il se donne xD : cheveux mouillés, haleine fraiche, yeux brillants et torse nu pour la recette ;p - mdrrrr).
Aussi ai-je eu un choc (littéral) lorsque j'ai appris qu'il était le second rôle dans Exhibition of Fireworks (que j'ai détesté), ça ne pouvait pas être lui!!! Eh si, comme quoi la coiffure (à la Kwon Sang Woo /Song Seung Heon - faut dire qu'ils l'adoptent tous à un moment donné), le personnage (et la garde-robe!!!) fait l'Homme! Toutes mes illusions en ont pris un sacré coup! ^^


L'actrice est finalement assez choupinette, en garce ou en amoureuse transie, elle est très crédible. Petit mot sur sa garde-robe, autant elle pouvait avoir la classe, autant parfois, ses tenues sont de véritables horreurs! Même chose pour sa coiffure, la faute à Lynda ;) j'ai fait un temps une fixation dessus (^0^) mais au final je m'y suis faite! On va dire qu'elle aimait alterner cheveux courts/cheveux longs mais elle aurait pu mettre une perruque au moins pour les carrés!

Les "méchants" de l'histoire sont vraiment lamentables, pathétiques et de très peu d'intérêt finalement, l'accent n'est même pas mis sur eux, tout au plus occasionnellement, en cela c'est différent de Lovers (dont je parlais plus haut pour l'OST) qui donne beaucoup plus de matière aux rivaux et complots.
Les personnages secondaires de toute la maisonnée sont cependant attachants, Butler Jang et ses acolytes ont largement plus de consistance. Les 3 bonnes et les 3 majordomes me faisaient bien sourire, la petite qui sautillait tout le temps me faisait penser à Song Hye Kyo (Full House, Autumn Tale).

L'OST
La musique est un peu redondante par moments mais ça, difficile d'y couper dans un k-drama. Punch, energy maximum, c'est très efficace et j'aurais bien aimé voir ce drama plus tôt (à la place par exemple de Witch Amusement) mais bon il ne date que de 2009, en tout cas c'est un bon divertissement, il atteint son but.

Certaines scènes m'ont fait "chialer" -pardonnez l'expression (bon sang, je suis redevenue ultra sensible ou quoi?), raaah même cette garce pimbêche commence à me manquer. Je ne connaissais pas l'actrice non plus (enfin juste de nom quoi), elle ne s'est pas mal débrouillée. Bien sûr je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison avec "The Snow Queen" (même genre de personnage) mais ça s'arrête là. Je me suis beaucoup amusée n'empêche, si le drama tire vers le sentimental vers la fin, (et m'a d'ailleurs un peu plus ennuyé) il n'en reste pas moins une bonne comédie.

Le final
La fin m'a non pas surprise, peut-être déçue(?), on revient à la sauce "comédie" du début, la boucle est bouclée, pourtant on élude pas mal LA question du drama: comment cela va-t-il se finir?!!! Autant Vacances Romaines (ok la comparaison n'est pas à faire mais bon) se finissait à son époque sur l'impossibilité pour une princesse d'épouser quelqu'un de condition sociale inférieure, autant cette fin ressemble à un celle d'Un Mariage de Princesse de Disney (j'ai de sacrés références hein? ;p) en se finissant aussi sur des points de suspension - en gros on reste sur la cohabitation/concubinage?
Va-t-elle reprendre la succession? Quid de ses études qu'elle devait faire? Va-t-elle devoir choisir entre son rang et le mariage ou alors va-t-elle mener les deux de front? Ou alors cela va-t-il rester au statu quo?
A ce que j'ai compris, le drama ne prétend pas du tout résoudre ces dures questions existentielles (!), ce n'est qu'une comédie. Les scènes de fins sont réussies, on revoit chaque personnage, leurs relations à venir ;p), cependant la scène de fin entre les deux protagonistes me faisait penser à une scène coupée de bêtisier, à croire que tout le drama n'a été qu'une bonne plaisanterie. My Fair Lady est une comédie, et ça n'est QU' une comédie.

Quelques MV (chansons de l'OST):
http://www.youtube.com/watch?v=ZjIhxYgYMmE (Helpless Love -Yoon Sang Hyun)
http://www.youtube.com/watch?v=ZjIhxYgYMmE (Hot Stuff- Davichi)

STREAMING VOSTA / RAWS ET VOSTA / OST



Un MV du drama, juste parce que j'aime bien la chanson ^^ (NB: la vidéo n'est pas de moi, c'est un excellent Fanmade déniché sur You Tube il y a quelque temps): Even The Nights Are Better

dimanche 4 avril 2010

Finis les exams!


Petit post pour annoncer petit retour en vie ! Les examens sont derrière moi (et il y en a encore devant) mais pour l'instant...vacances!!! Je reviendrai donc peupler la toile d'articles dignes de ce nom! (just joking ^0^) Merci pour vos commentaires, internautes égarés (non pas brebis ^^ quoique, qu'est-ce que j'en sais...)
Je suis en train de suivre un k-drama de 2009 Take Care of the young lady, vraiment tordant. J'espère aussi enfin pouvoir publier mon article (maudit...mm c'est peut-être un signe...) sur les Thorn Birds ainsi que sur quelques critiques cinématographiques pas vraiment du moment.
Ah oui, et How I Met Your Mother too, ma dernière trouvaille, après mon dernier adieu à Friends, il faudra que j'en touche quelques mots ^^ Bref, que du boulot (! ^^), autant dans le cadre de mes devoirs, de mon stage de 15 jours ou de ce blog! (et des dramas!) Des vacances bien studieuses en perspective...

dimanche 21 février 2010

Sherlock Holmes, version Guy Ritchie

Sherlock Holmes version Ritchie. On aime ou on déteste.
C'est du lourd, du grand, du fort. Tous les ingrédients réunis. Et mélangés. Bien gré, mal gré. L'alchimie réussit à prendre? C'est ce que nous allons voir. Recap'. 10 min.

Les acteurs. Ok. Inutile de dire que j'apprécie énormément Robert Downey Jr, Mr Iron Man. Charismatique. Drôle. Good-looking. Good actor. I like him.
Jude Law? Moui. Qui ne l'aimerait pas? Je l'ai mieux apprécié dans ce rôle, où il ne compte pas uniquement sur son physique (référence aux films que j'ai vu: Retour à Cold Mountain, hum. My Blueberry Nights, mouais. The Holiday, oups.) Lui et Robert semblent s'entendre à merveille et ils font des étincelles. Jude est excellent en Watson. Très convaincant.

La réalisation. Space. Mais au final, on garde un bon souvenir, une fois sortis de la salle. Malheureusement, sans les acteurs, on oublierait ce film aussi vite. Bien, énergique, captivant,...mais "conventionnel"- le style semble presque "agressif", on sent dès le début que le réalisateur a sorti la grosse artillerie. Je ne m'attendais bien évidemment pas à un vieux Sherlock, il est dépoussiéré et malgré de nombreuses critiques à ce propos, moi j'aime bien. C'est nouveau, moderne et après tout, pourquoi pas? Sûr qu'il n'y aurait pas autant d'entrées si on repassait le style vieux Sherlock passé de mode.

Les acteurs rehaussent le niveau, une vraie complicité entre les deux, ça fait plaisir. Le méchant est à la hauteur. L'intrigue est bien menée, bien exploitée, quoique parfois un peu confuse. Non, pas confuse, surprenante. Le style du réalisateur semble parfois bifurquer dans différentes directions, on ne sait plus trop où donner de la tête. Voilààà. C'est EXACTEMENT cela. Ne plus savoir où donner de la tête. Un peu fouilli. Mais on finit par suivre (à la fin) et j'avoue que le générique de fin est très original. I love it. Le début donne le ton. On est plongé brutalement dans l'intrigue. The same conclusion.

Niveau BO, elle s'inscrit dans un style marketing "blockbuster", of course. Devinons qui est à la tête? Hans Zimmer. No surprise. Un peu redondante parfois mais efficace, tant et si bien qu'à la fin du film, on y adhère, elle semble soudain coller parfaitement.

Voilà pour une première impression. Un film que je regarderai sûrement une deuxième fois, histoire de mieux accrocher à certaines scènes, de prendre un peu de recul. Un agréable divertissement sans aucun doute, avec tout ce qu'il faut de noirceur, de conspiration, de bagarres et de meurtre. D'humour aussi.


Sherlock Holmes - Trailer / Bande-Annonce HD [VO]


NB: Moriarty fait une "apparition" dans ce film, certainement pour ouvrir sur une suite. A noter le retour de Rachel McAdams (N'oublie Jamais) dans le rôle d'Irène Adler. A noter également un très bon site pour les fans du film, sur blogspot: http://sherlock-holmes-trailer.blogspot.com/

vendredi 19 février 2010

Petit péché mignon de ce mois-ci: The Mentalist :)



Chaque début d'année, le truc du moment...l'année dernière, impossible d'échapper à la vague vampirique Twilight : quand bien même on n'est pas attiré, on regarde un peu, on lit deux trois bouquins et puis à force on finit par adhérer. C'est ça le marketing, vachement bien foutu, on ne peut y échapper, à moins de vivre sur une île déserte sans TV, sans magazines et sans Internet.

Simon Baker? ah bah oui je le connaissais! il y a longtemps même. Il m'avait "tapé dans l'oeil" on va dire, il y a quelques années de cela, mais non pas de bol, dans le mauvais sens du terme! Un blondinet qui drague Anne Hathaway dans le seul but de la sauter (en gros) dans "Le Diable s'habille en Prada"? Biiing! On y est! (petite référence -nulle :p- à Friends au passage)
Bref, le gars en lui-même ne me plaisait pas du tout...antipathique...:p
Courant janvier, petite séance de "zapping" à la TV et forcément, je tombe sur TF1 la nouveauté: "The Mentalist" Comme tout ce qui est nouveau et tout ce qui passe sur TF1, forcément, je zappe (encore). - l'ai juste reconnu en passant "aaaah le gars antipathique qui a sauté Anne Hathaway" -_- Voiiilàà.

Début février, la série fait évidemment la une de plusieurs mags TV, c'est le nouveau "bébé" de TF1, le dernier carton en date, quelques 9 millions de téléspectateurs je crois? Peu importe.
Je n'a jamais suivi les Experts, Desperate Housewives, Dr House ou Grey's Anatomy; tout juste Heroes quelques temps, Smallville également, Kyle XY aussi -et jusqu'au bout merci W9 dernier épisode dimanche dernier :p -, mais évidemment tous des bides ou du moins l'effet "carton" est passé (et terni).

Bref, suivre "The Mentalist" signifiait donc forcément rentrer dans le rang, suivre toutes ces ménagères ou autres ados hystériques qui n'ont que ça à faire, regarder les séries US et crier le nom de / harceler leurs victimes à tout bout de champ, sur le net ou ailleurs. Et puis un gars qui lit dans les pensées....bof...on a déjà eu notre dose avec Twilight...
Je suis pourtant rentrée "dans le rang", ai fait "comme tout le monde"...eh oui j'ai été tentée de regarder quelques épisodes "anecdotiques" et j'avoue...avoir apprécié. Pas au point de "fanittude" dévorante mais juste histoire de se laisser dériver dans un bon téléfilm le temps de quelques minutes...Que voulez-vous, nous avons toutes nos faiblesses...





Quelques arguments pour expliquer ce revirement (inattendu) de comportement:

1) l'accroche des épisodes : certains épisodes sont pas mal foutus, traditionnels, conventionnels, mais pas mal foutus. Définition du mentaliste: générique sobre mais efficace, lancé par quelque avant-goût, généralement qui permet à Mr Jane de faire montre de son humour tout particulier.

2) le côté très "Sherlock et Watson" de Jane et Lisbon: A la sortie du nouveau Sherlock Holmes de Guy Ritchie, beaucoup ont critiqué le côté "non traditionnel" du duo, revisité et dépoussiéré. J'ai apprécié retrouver par cette série ces types de personnages.

Patrick Jane est consultant pour le CBI (California Bureau of Investigation) - mais en gros c'est comme s'il était agent- Son culot et son impertinence le placent souvent en porte-à-faux avec ses supérieurs et ses collègues: arrogant, égocentrique, narcissique (haute opinion de lui-même?), couard, il pourrait être l'anti-héros par excellence. Sûr que s'il existait vraiment, je le détesterai.

Mais alors, pourquoi plaît-il autant?

Parce que derrière cette carapace indestructible, semble se cacher autre chose: un homme profondément meurtri, avec un lourd passé....blablabla...bref, le discours habituel. En outre, il semble aimer la musique classique, est un excellent joueur de poker et ne croit pas au surnaturel, à l'au-delà ou autre "médium" du genre, un comble!
Et puis, faut-il ajouter qu'il a dû charme, le bonhomme! Sans qu'il soit mon genre, il parvient à plaire dans une certaine mesure: un certain raffinement, un comportement presque infantile parfois, un humour particulier qui semble cacher une vraie fragilité. Il est attentif, très perspicace -c'est un ancien "médium"- et il résout certaines affaires à la vitesse de l'éclair. Un bruit, une odeur, une musique, et le coupable est démasqué! Sherlock, je vous dis! Et il en profite pour frimer. Bien sûr.

Car l'humour, c'est son rayon à Jane.

Seulement, on apprend rapidement que ce même bonhomme, avant d'être ce qu'il est, a perdu sa femme et sa fille: toutes deux mutilées (et tuées s'entend) par le tueur en série John Le Rouge (Red John). Celui-ci ayant bien pris soin de laisser un mot.
A partir de là, le personnage semble assez ambigü: qui est-il réellement? est-il vraiment ce qui paraît? a-t-il toujours agi ainsi? ou n'est-ce que façade depuis leur décès? La saison 1 distille au compte-goutte les éléments permettant d'en connaître plus sur lui et son passé (petits spoilers): après le double meurtre, il semble qu'il ait été interné un temps en hôpital psychiatrique. Son ancien métier faisait plus de lui un charlatan qu'autre chose: et malgré les nombreuses demandes de sa femme afin qu'il arrête cela, il voulait toujours plus d'argent... Toujours aussi séduisant, le bonhomme?

Alors que fait-il au CBI? N'est-il là que pour chercher à se venger de Red John? Ou cherche-t-il vraiment à expier de ses fautes passées, de trouver un sens à sa vie, d'utiliser ses dons de manière à "faire le bien"? La saison 1 ne nous livre pas grand chose de tout cela...sur 23 épisodes, tout au plus 4 ou 5 nous délivrent véritablement des indices. La chasse au tueur en série en elle-même n'est même pas privilégiée. La saison 1 a cependant l'avantage en soi de présenter des intrigues assez diversifiées, allant du milieu d'Hollywood et des politiciens aux adolescents en camp de réflexion", au milieu carcéral, en passant par le surnaturel bien sûr.


3) Cependant, la saison 2 s'annonce de bien meilleure augure à ce niveau. Jusqu'à présent, les 9 premiers épisodes m'ont enchantée. On s'attarde beaucoup plus (que dans la saison 1) sur la vie privée des personnages, leurs ressentis, leur passé. Je n'ai pas vu filer les épisodes -contrairement à la saison 1 qui enchaînait parfois les épisodes "une intrigue et c'est tout /aucun fil conducteur" - mais comme dans toute série dirons-nous. La saison 2 s'annonce donc bien pour moi, de plus le VOSTFR m'enchante, c'est décidé, adios la version FR!

Venons-en donc à l'autre personnage indispensable de la série, faire-valoir incontournable de Patrick Jane, j'ai nommé Teresa Lisbon!
Il s'agit du "chef" de l'équipe, composé de joyeux lurons charismatiques. Tellement traditionnels, mais qu'importe! Ce n'est pas tous les jours que je regarde une série policière, américaine qui plus est. Son personnage a été creusé davantage en début de saison 2, j'avais l'impression qu'on allait vraiment au fond des choses, ambiguïté du personnage mais finalement non cela servait juste l'intrigue de l'épisode, dommage. En revanche, on note un net "rapprochement" Jane/Lisbon, leur regards complices ou exaspérés, leurs désaccords incessants...bref, le topo habituel mais on tombe dans le panneau tout de même.
Outre les personnages sympathiques récurrents (l'équipe quoi), j'ai noté l'apparition de deux "vieilles" "stars": Paul Michael Glaser et Charles Saughnessy (Mr Sheffield dans "Une Nounou d'Enfer") et une déjà malheureusement "ancienne", Marguerite MacIntyre, Nicole Trager dans Kyle XY.

La comparaison entre Jane et John le Rouge a été faite à plusieurs reprises, un lien "particulier" semble comme toujours se lier entre le policier et sa proie (prête à tout pour "entretenir" leur "lien spécial"). Sur ce coup, Jane ne semble plus être aussi malin, il a trouvé un adversaire à sa taille et réciproquement.

En résumé pour ceux qui ne voudraient pas tout savoir à l'avance: une série policière dans la lignée des précédentes, les intrigues sont conventionnelles, mais efficaces, comme pour tout, il y en a des "mieux" et des "moins bien", mais dans tous les cas, on ne risque pas grand-chose à se laisser embarquer par Jane et son équipe (ah ce n'est pas celle de Lisbon? xD - quand on disait que par ses méthodes peu conventionnelles, il commençait à déteindre sur le reste des policiers!), au pire à passer un bon moment avec ce personnage atypique, qui est sûrement ce qui a pu arriver de mieux à Simon Baker. Du sur-mesure si l'on peut dire.


Mais parviendra-t-il encore à nous séduire après Mentalist? That is the question...

Cf un blog de critiques très intéressant : http://seriestv.blog.lemonde.fr/category/the-mentalist/