dimanche 21 septembre 2008

Smallville saison 8 : c'est parti!


C'est bien connu, la rentrée des classes coïncide souvent avec la rentrée Smallville! (à quelques semaines près) La saison 8, qui pourrait être l'ultime saison clotûrant (en beauté?) la série, vient de commencer aux USA et est d'ores et déjà disponible en HQ en VOSTF !!! Pour les fans, les anciens fans (dont je fais partie) et les moins fans, une seule adresse, qui vaut de l'or!

http://krypto93.virginradioblog.fr/
et le forum http://krypto93.forumactif.com/

Enjoooy! :)

Crédit photo montage: Artworks by The Traveler

Mamma Mia! le film

L'histoire:

C'est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l'aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna. Tenu par Donna, on arrive juste à temps pour le mariage prochain de Sophie, sa fille et de Sky. Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l'un d'eux est son père. Elle a en effet découvert dans le journal intime de sa mère qu'elle avait...3 pères potentiels! Ceux-ci vont retourner sur l'île et vers la femme qui les avait enchantés 20 ans auparavant. Donna, qui ne sait rien de la découverte de sa fille, n'est pas au bout de ses surprises...




Mon avis lol :
J'ai toujours adoré les chansons du groupe ABBA, entraînantes et vitaminées. C'est donc toute guillerette ^^ que je vais voir ce film reprenant leurs chansons. La distribution est séduisante: Meryl Streep, Pierce Brosnan (raah pourquoi il n'a pas continué James Bond?!!? Hors-sujet désolée ^^), Colin Firth...etc. L'histoire du film est vraiment énorme, les ficelles utilisées grosses comme une montgolfière,...Le film ne fait pas dans la finesse et ne prétend pas innover: il tombe allègrement à pieds joints dans tous les clichés du genre. Certes ce n'est pas un chef d'oeuvre mais passé outre ces considérations, il ne s'en sort pas si mal, avec une Merryl Streep au top de sa forme (les "vieux" s'en sortent d'ailleurs beaucoup mieux que les "jeunes" acteurs, ceux-ci paraissent déjà fatigués alors que Meryl Streep et ses compères dévoilent une énergie inépuisable!)

Grosse comédie par excellence, ça fait rire ou pas (j'avoue avoir pratiquement tout le temps ri, le film tire un malin plaisir à exploiter le ridicule de certains acteurs ou de certaines situations désopilantes) mais surtout la "bougeomanie" contagieuse des acteurs et des musiques est irrésistible. Je me trémoussais sur mon siège comme un beau diable, je ne résiste pas aux chansons d'ABBA et encore moins à l'énergie communicative des acteurs. Bref, un formidable stimulant pour se réveiller et se bouger. Mieux que la caféine!
Un film sans prétention, qui repose avant tout sur sa BO - c'est une comédie musicale avant tout!- et sur son potentiel comique; qui nous fait oublier 2h durant tous nos soucis et nous fait retourner sur la piste de danse. A voir (et à écouter surtout!) en cas de cafard, déprime, courbatures (euh...non, ce n'est pas une pub pour médicament homéopathique, rayez la mention inutile ^^)
Pour le film en lui-même, je mettrai une étoile seulement mais chansons d'ABBA et pirouettes (prouesses?) de Meryl Streep obligent, j'en mets deux! A voir, sans se prendre la tête.

samedi 20 septembre 2008

Les Cendres du Temps (Redux)

L'histoire (LeMonde.fr):

Alignant un certain nombre de fragments d'histoires dont les personnages révèlent peu à peu la cohérence, le scénario en est complexe. Il suit une logique onirique, plus qu'une chronologie par ailleurs soumise au chaos temporel. Deux anciens amis se retrouvent, invités à boire un vin magique censé effacer leurs souvenirs et les rendre aveugles.

Le premier est persuadé que le second lui a ravi la femme qu'il aimait. Wong Kar-Wai orchestre un maelström de duperies et de malentendus. Celui qui, par dépit d'avoir été éconduit, s'est transformé en cynique mercenaire, ignore que son prétendu rival (qui lui rend des visites rituelles) n'était que l'intermédiaire de sa bien-aimée repentante et soucieuse d'avoir de ses nouvelles.

Ce fil romantique est tissé d'autres motifs d'où surgissent une jeune paysanne en quête d'un tueur pour venger son frère (elle n'a à offrir qu'une mule et un panier d'œufs), un chasseur de primes aux pieds nus venu à dos de chameau et suivi à son insu par sa femme (il perd un doigt dans une bataille contre une bande de voleurs de chevaux), et une jeune femme qui se dédouble, s'invente un frère (prénommé Yang) qu'elle souhaite faire assassiner parce qu'il cherche à éliminer l'homme qui lui a promis le mariage et a disparu, mais qu'elle (prénommée Yin) espère encore.





Mon avis I love you I love you:
Très beau film après coup mais très déstabilisant aussi, si je n'avais pas été le voir au cinéma, je ne sais si je l'aurais regardé en entier à la TV. Le casting est de rêve (le défunt Leslie Cheung, Tony Leung en aveugle convaincant, Maggie Cheung...), les acteurs étaient excellents, l'esthétique nikel quoique dérangeante (couleurs vives, acteurs filmés sous un angle inhabituel, mouvements "décortiqués", musique un peu répétitive, entêtante, ambiance étouffante...) Bref, ça prend aux tripes vers la fin. J'ai d'ailleurs apprécié le film dans ses trente dernières minutes, l'apothéose. Mais attention, c'est vraiment très spécial, certains l'ont comparé aux "films spaghettis", je ne le ferai pas, Wong Kar-Wai est une autre pointure. Je le classerai 3ème sur les 3 films que j'ai vu:
1) In The Mood For Love, indétrônable, tout simplement sublime.
2) Les Cendres du temps (Redux)
3) My Blueberry Nights (mon reproche: le scénario, je n'en ai pas retenu grand chose, finalement c'était creux, que cherchait-il à nous dire?...je cherche, je cherche...)

Je partage grandement l'avis de la critique de Commeaucinema, ici que je ne pourrais exprimer en de meilleurs termes. "Too much" est pour faire court ce qui me vient à l'esprit. En voulant faire une oeuvre très différente, très "Wong Kar-Wai", très "d'art et d'essai", il en a trop fait. In the Mood for Love était pour moi en ce sens bien plus modéré, tout en finesse, bien "ajusté".

Avis de Commeaucinema:
L'œuvre maudite de Wong Kar-wai ! Réalisée avec peu de moyens, entre Chungking Express et Les Anges Déchus, ce film se sabre, qui marque une parenthèse dans la filmographie du cinéaste, plutôt habitué à filmer sous les néons de HongKong, n'a pas trouvé son public. Probablement frustré par cet échec, Wong Kar-wai l'éternel insatisfait, qui a toujours beaucoup de mal à boucler le montage de ses films, a donc décidé d'en faire un "remix" (plusieurs versions circulaient déjà).

La forme a légèrement changé, mais l'histoire reste la même : inspirée du roman de Louis Cha La légende du héros chasseur d'aigles, elle nous transporte dans la Chine féodale. Ouyang Feng, fine lame et guerrier solitaire, vit retiré dans le désert de l'Ouest. Il sert d'intermédiaire à ceux qui veulent commanditer l'élimination d'un rival, en engageant des tueurs. Régulièrement, il reçoit la visite de son vieil ami Huang Yaoshi qui, un jour, lui apporte, de la part d'une femme, un vin censé faire oublier les souvenirs de ceux qui le boivent (Vivre libre ou mourir en rêvant). Mais aussi d'autres énigmatiques personnages, comme la princesse Murong, qui est en fait un homme ; un guerrier presque aveugle, qui rêve de revoir une dernière fois les pêchers en fleur de son village ; ou encore une paysanne qui désire venger la mort de son mari.

L'étendard est immobile. Pas un souffle de vent. C'est le cœur de l'homme qui est en tourment… Complexe chassé-croisé d'âmes esseulées en quête d'amour perdu, Les cendres du temps est un film très nostalgique. Un ballet de cœurs brisés sur fond de chorégraphie d'arts martiaux. On y retrouve les obsessions de Wong Kar-wai : la solitude, la fuite du temps, la réminiscence d'un idéal d'amour déchu. Et la fine fleur du cinéma hongkongais. Au-delà du film de genre, c'est une chronique sur la disparition ou l'abandon de ce qui est cher. Les cendres représentent le souvenir de l'être aimé laissé derrière soi (le héros est hanté par le visage d'une femme). Une œuvre très riche, avec différents niveaux de lecture et une part mystique, des thèmes comme l'influence des astres (les périodes solaires) ou l'équilibre du yin et du yang.

L'esthétique visuelle, très travaillée, offre des scènes superbes, des images tout en reflets miroitants. Mais Wong Kar-wai a peut-être péché par trop d'ambition. Trop de couleurs saturées, trop d'effets triturés, trop d'enchevêtrement de récits et d'intrigues compliquées, qui finissent par noyer le spectateur. On avait grandement préféré l'original de 1994, beaucoup plus sobre, à cette version "redux", qui offre un habillage excessif (l'étalonnage a été refait dans des tons très vifs), associé à une copie de mauvaise qualité. Quand le perfectionnisme vire (un peu) à la névrose...

dimanche 14 septembre 2008

La Princesse de Clèves revisitée par Christophe Honoré

Résumé:
Junie a 16 ans. Elle vient de perdre sa mère et arrive en cours d'année à Paris chez son cousin, Matthias. Elle intègre sa classe et est rapidement courtisée par un ami de celui-ci, Otto, garçon calme et sensible. Contre toute atttente, elle finit par céder à ses avances. Toutefois, son professeur d'italien, coureur de jupons invétéré aussi bien du côté enseignant qu'étudiant, est rapidement sous le charme de Junie. Elle-même tombe follement amoureuse de lui, mais elle refusera pourtant de céder à cette passion naissante, car ce n'est à ses yeux qu'une chimère, une illusion.

L'avis d'un passionné des oeuvres de Christophe Honoré :
http://www.paperblog.fr/1066808/la-tres-belle-personne-de-christophe-honore/


Mon avis:
Ce film, diffusé vendredi 12 septembre sur ARTE avant sa sortie au cinéma mercredi 17, est une libre adaptation du roman de Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves. Le parti pris de Christophe Honoré, auteur des Chansons d'Amour (entre autres), est de transposer la cour monarchique dans la cour d'un lycée du 16ème arrondissement.

Si je ne suis pas friande du cinéma français actuel, j'ai été attirée par ce film, plus par la mise en scène que par le jeu des acteurs je dois bien l'avouer. Si beaucoup les encensent, je ne les trouve pas particulièrement formidables, j'avais peine à ressentir la passion de Junie pour Nemours, quant à celui-ci, je ne sais pas vraiment mais quelque chose me dérangeait chez lui...son regard farouche, sauvage, ses lèvres pincées,...il me faisait plus peur qu'autre chose lol XD

"Jamais Cour n'a connu tant de belles personnes"

En revanche, j'ai été emballée par la mise en scène, épurée, qui peut faire penser à Truffaut ou Rohmer (personnellement, cela m'a fait penser à Rohmer, à la mise en scène de ses Contes).
Mise en scène par ailleurs très symbolique, comme les portes de l'établissement qui s'ouvrent de l'intérieur sur la cour du lycée, théâtre des amours contrariés de toute cette Cour particulière, composée d'adolescents en quête du grand amour, en quête d'eux-mêmes.

Le côté parfois littéraire des dialogues m'a clairement fait penser aux discussions philosophiques passionnées des personnages de Rohmer, certes cela ne va pas jusque-là, mais ça m'a donné envie de me replonger dans les oeuvres rohmériennes...Allez savoir pourquoi...

Ce film ne m'aurait pas autant interpellé sans sa Bande Originale, excellente, qui colle parfaitement aux images, aux couleurs, aux acteurs, à l'époque, et fait passer une myriade d'émotions.

Le personnage de Junie m'a un peu dérangée, c'est tout ou rien avec elle, tout avec celui qu'elle n'aime pas vraiment (elle ne pleure même pas...enfin je ne dis rien ^^)...et rien avec son amour passionnel (passionnel, vraiment?). Nemours est le seul qui reste pour moi cohérent, quoique pour un coureur, il n'est pas très insistant, mais finalement il apparaît normal qu'il hésite, qu'il soit beaucoup moins sûr de lui, c'est la première fois qu'il respecte vraiment une fille, la première fois qu'il tombe amoureux après tout. Otto est le type même de l'amoureux transi un peu trop sensible, son comportement final apparaît un peu excessif (voire beaucoup) mais bon , il faut laisser ces stéréotypes dans leur "cadre"; s'il s'agit d'une libre adaptation, cela reste une adaptation. Chaque personnage va jusqu'au bout. Au bout de ses idées, de ses principes. Sauf Nemours peut-être. Irrécupérable...ou changé à jamais? Cette question reste en suspens.



La Belle Personne de Christophe Honoré (2008) avec Louis Garrel, Léa Seydoux, Grégoire Leprince-Ringuet, Chiara Mastroianni...

Interview de Christophe Honoré
Extraits:
"J’ai l’impression qu’à l’intérieur d’une classe, face au professeur, on est une somme d’individualités. Dans cette idée d’individus et de solitude, j’ai fait en sorte, dans les scènes de classe, de filmer l’intimité et la solitude de chacun. [...] Je voulais que les moments de classe soient des moments suspendus, presque comme des papillons soudain qu’on fixe. Et dès qu’on sort de la classe, être dans le mouvement, dans le groupe. Là, ce sont des plans beaucoup plus documentaires."
"J’ai toujours pensé que l’adolescence était une période bénie pour être confronté à des chocs artistiques. [...] J’ai voulu raconter une Princesse de Clèves dans un lycée aujourd’hui, en essayant de respecter le plus possible l’intrigue, ses rebondissements et ce qui anime les personnages. "
"Le début du roman, c’est du name-droping. Les trente premières pages, on est perdu, et le moment de cristallisation, c’est la rencontre entre Nemours et la Princesse de Clèves. De la même manière, je voulais que les dix premières minutes du film présentent plein de personnages. [...] Pour moi, c’était important de montrer cette vie lycéenne et à un moment de confronter Louis Garrel et Léa Seydoux dans cette scène de coup de foudre. Louis Garrel est prof d’italien et fait écouter aux élèves un extrait de Lucia de Lammermoor, chanté par la Callas. On sent que la classe n’existe plus, ils ne sont que tous les deux. Il y a de moins en moins de monde dans le film. On finit sur le couple, et même sur une seule personne, parce que le couple ne tient pas. La Princesse de Clèves est un livre sur la très haute solitude et sur le danger à être autre que seul."

samedi 6 septembre 2008

...Ing (The Happiest Times of My Life)


Résumé de Newsasia:
Mina, jeune lycéenne solitaire, rêve comme beaucoup de filles de trouver l'amour. Elle vit seule avec sa mère qui tient un restaurant. Un soir alors qu'elle était à sa fenêtre elle fait la connaissance de Young Jae qui vient d'emménager dans l'appartement du dessous. Une histoire d'amour va naître. Mais quel en sera de cet amour quand le jeune Young découvrira que la jeune fille qui essaie de vivre une vie normale est atteinte en réalité d'une maladie incurable?

Mon avis :
smi
-Ing...un film tout en douceur et en sensibilité...Ici pas d'effusions sentimentales, pas de longs discours sur la maladie, tout est sous-entendu, caché le plus longtemps possible. Ou comment profiter du temps qu'il nous reste lorsque celui-ci est compté. C'est beau, tendre, pas exceptionnel, mais à voir. Il change des dramas et films très "lacrimaux" lol. Ce que j'ai préféré si l'on peut dire ^^ c'est le générique de fin. La fin est elle aussi très belle, avec les dessins et l'histoire de l'homme qui fait traverser au passage clouté à la sortie de l'école. ça m'a curieusement fait penser à du "Emmanuel Schmitt", ça fait très "conte" dans un sens mais ça fait réfléchir. Un film très épuré, les personnages sont peu nombreux, l'héroïne n'a aucune amie, outre sa relation "amicale" avec sa mère, on ne sait pas grand-chose d'autre. Sa tante et sa grand-mère (je crois? - au passage, actrice qui a joué la grand-mère de Lee Young-Jae dans Full House ^^-) apparaissent et disparaissent aussi vite.
J'ai préféré à ce niveau A Moment To Remember ou He Was Cool (ben oui ce sont les deux seuls films "tristes" que j'ai vu lol).
Bref je mettrais une étoile sur 3 à ce mignon petit film, à voir tout simplement, au moins pour s'ôter la conviction de la tête que les drames coréens sont "lacrimaux" lol.