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mercredi 28 juillet 2010

DEXTER

Focus sur une série que j'ai "découverte" par le bouche-à-oreille, et je ne regrette pas de l'avoir entamée. Il s'agit d'une série au sujet atypique, le personnage principal étant au départ l'anti-héros par excellence -un serial killer qui agit selon un "code" et ne tue que les méchants (en gros) dans le seul but d'assouvir ses pulsions meurtrières. Ainsi, on ne nous le présente pas vraiment d'emblée comme un justicier à porter aux nues mais au contraire, comme une personne pas vraiment humaine qui s'astreint à vivre "normalement" et ne tue les méchants que parce qu'il en a besoin. En bref, ça ne semble être qu'un pis-aller. (le jour, il est médecin légiste pour la police de Miami)




Cependant, au fil des épisodes et des saisons, il évolue de manière incroyablement crédible et sa carapace d'acier semble à certains moments laisser entrapercevoir un homme bon et juste, l'ami ou le frère idéal, pas trop envahisseur justement. Ces moments sont rares à ses débuts mais se font de plus en plus présents par la suite. Il commence presque à devenir humain et à consacrer davantage de temps aux autres. Même s'il continue d'affirmer qu'il s'agit d'un simulacre, d'une "comédie humaine" pour paraître "comme les autres", il lui arrive d'éprouver des sentiments à l'égard des personnes qu'il côtoie, et ce à son propre insu.

Cette série ne serait pas ce qu'elle est sans son format, soit le "journal" d'un serial killer, puisqu'il est lui-même le narrateur de l'histoire, et c'est son point de vue qui rend aussi l'histoire captivante et amusante (si je puis dire!). Mais ce n'est pas ennuyeux et plat, car en effet de judicieux flashbacks (les souvenirs de Dexter) sont placés à petite ou forte dose dans les épisodes (ou alors des "visions de son père encore vivant le conseillant, sa conscience en quelque sorte) , explicitant et doublant notre intérêt pour le passé de ce mystérieux personnage. De nombreuses questions se bousculent dans la tête du spectateur et la série répond à nos attentes, graduellement, progressivement. Les intrigues s'entremêlent et les personnages sont renouvelés pour le plus grand plaisir du téléspectateur. Aucun temps mort, du suspense, de l'action et des tranches de vie. Tout le tableau au complet.


Les autres personnages sont eux aussi épatants, à commencer par la soeur adoptive de Dexter, l'anti-héroïne par excellence aussi, délicieusement vulgaire et politiquement incorrecte (ne crachez pas sur la version originale, délectable!). Son évolution est elle aussi importante, lorsque l'on repense à ses maigres débuts, toutes ses expériences semblent la rendre plus forte au bout du compte.
Je ne parle pas des autres personnages de la "team", il va sans dire que des intrigues annexes gravitent autour de Dexter et contribuent à rendre ces "joyeux lurons" (! :p) attachants.


La saison 1 est certainement la plus "sanglante", j'avoue avoir eu une overdose après une séance TV un peu trop longue, mais on tient tellement à connaître le fin mot de l'histoire, en un mot j'étais scotchée.
La saison 3 quant à elle, est pour l'instant celle qui m'a le moins captivée, les derniers épisodes étaient plus prometteurs.
La saison 4, si elle paraît peu captivante au début (Dexter père de famille, dépassé par les évènements, ..etc), parvient à renouveler la série et reste la saison la plus angoissante jusqu'à présent. J'avoue que le serial killer me faisait bien plus peur par son apparente normalité et il est intéressant de voir comment Dexter va évoluer suite à tous ces chamboulements: peut-il vraiment être un père de famille et rester inoffensif pour les siens? Ou finira-t-il par les blesser mortellement ou pire, les effrayer?
Chaque saison (la une et la 2) semblaient mettre un point final, les saisons 3 et 4 quant à elles, laissent le suspense entier, et on attend la suite avec impatience.


La 2ème saison est celle que j'ai nettement préférée, un dosage plus subtil dans le "gore" (lol), et un suspense haletant, Dexter toujours seul contre tous. Il a tendance à s'"humaniser" dans les saisons suivantes, du moins on perçoit l'évolution de son caractère, les concessions qu'il fait...etc. De plus, j'avoue que j'aimais bien James Doakes qui, contrairement à tout le monde, était le seul à se méfier de Dexter et à le trouver étrange. Leur rivalité pimentait vraiment la série, dommage pour lui qu'il ne soit pas resté.
L'intrigue de l'ami qui partage tout a été exploitée à fond dans la saison 3 avec Miguel Prado; intrigue un peu tombée à plat selon moi, c'est vraiment en toute fin de saison que cela devient intéressant.

Dans la saison 4, Dexter semble s'être trouvé un nouveau mentor, un nouveau "guide", mais c'est comme toujours tout seul qu'il trouvera la voie à suivre. L'évolution "dextérienne" est bien pensée et somme toute crédible. Les scénaristes explorent bien les diverses facettes du personnage et ses potentialités.
Le cliffhanger à la fin de la saison 4 est énorme, j'avoue que je ne m'y attendais pas. Mais bien sûr, sans cela, ça aurait été un "happy end" trop facile...Dexter était même prêt à renoncer à suivre son "dark passenger"! Apparemment, l'épreuve nouvelle que les scénaristes vont faire expérimenter à Dexter dans la saison 5 (et probablement dernière saison) est la culpabilité, sentiment qu'il n'a jamais ressenti jusqu'alors.

Un mot sur l'acteur principal, Michael C. Hall, déjà connu pour son rôle dans "Six Feet Under" par Alan Ball (actuel scénariste de True Blood - le monde est petit!), parfait dans ce rôle de serial killer un peu psycho sur les bords. Il rend son personnage attachant, un comble! Jennifer Carpenter (sa femme actuelle) joue le rôle de sa soeur adoptive, tandis que Julie Benz incarne à l'écran sa petite amie.


Tous les acteurs sont formidables et contribuent à faire de cette série une des plus en vogue du moment.
Mention spéciale au générique, le même depuis la saison 1 mais tellement original avec une musique diablement entêtante !

Attendons fin septembre pour connaître le dénouement de cette série, j'espère qu'il sera à la hauteur de nos espérances....

Jusqu'à présent donc :): ♥ ♥ ♥ +++
Pour plus d'informations techniques, allez voir Wikipédia!

lundi 7 juin 2010

Si des non-initiés venaient à passer par là...


Ce blog fait la part belle aux séries télévisées et au cinéma, dont une bonne partie consacrée aux productions "made in Asia". Voici une courte liste que je conseillerai pour se donner une idée, dans chaque "catégorie": dramas japonais (j-drama), coréen (k-drama) et taïwanais (tw-drama).

Les principales différences résident dans les styles et les moyens (petit ou gros budget :p). En général, les tw-dramas font amateurs alors que les j-dramas sont plus soignés. On peut trouver cependant des séries pour tous les goûts : horreur, historique, comédie romantique, drame, school drama, sport...etc. Même s'il y a des "préférences culturelles" dans certains pays ; les coréens étant très fort pour tout ce qui est drame romantique ;p) lol

Dramas japonais:
- 1° Byakuyakou
- 2° GTO
- 3° Kimi Wa Petto ou Ryusei No Kizuna ou Orthros No Inu

Dramas coréens:
- 1° Capital Scandal
- 2° Que Sera Sera
- 3° Hong Gil Dong (tiré de "l'Histoire de Hong Kiltong" lien amazon) => n'est pas recommandé en premier lieu, sûrement bien trop long pour une première approche du k-drama "historique" (24 épisodes de 70 min chacun)
(sinon pour se donner une idée de la série coréenne "type" - ie tragiquement romantique xD, il n'y a que l'embarras du choix (!) entre Sad Sonata, Stairway To Heaven ou Autumn Tale. Full House, My Fair Lady ou Lovers peuvent compléter le tableau xD)

Dramas Taïwanais:
- 1° Mars
- 2° Devil Beside You (à voir pour le "couple" taïwanais célèbre...xD)

samedi 8 mai 2010

True Blood

Fiche Technique (tirée de ce blog)
Tournée en Louisiane par Your Face Goes Here Entertainment.
Producteurs exécutifs: Alan Ball, Gregg Fienberg.
Producteurs: Mark McNair, Raelle Tucker.
Réalisateur: Daniel Minahan.
Scénariste Alexandra Woo.

Casting: Sookie Stackhouse (Anna Paquin), Bill Compton (Stephen Moyer), Jason Stackhouse (Ryan Kwanten), Tara Thornton (Rutina Wesley), Sam Merlotte (Sam Trammell), Arlene Fowler (Carrie Preston), Bud Dearborne (William Sanderson), Andy Bellefleur (Chris Bauer), Terry Bellefleur (Todd Lowe), Maryann Forrester (Michelle Forbes), Eric (Alexander Skarsgard), Jessica (Deborah Ann Woll), Eggs “Benedict” Talley (Mehcad Brooks), Révérend Steve Newlin (Michael McMillian)

Synopsis: (tiré de Wikipédia)
La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le « True Blood », une boisson à base de sang de synthèse (inventée au Japon) qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au cœur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.
Chaque saison correspond à une libre inspiration d'un tome de la série de romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris, pour au moins ce qui concerne directement le personnage de Sookie. Les mésaventures des autres personnages principaux sont totalement originales.

Mon avis ♥ +++
Un petit post sur cette série que j'ai commencé par hasard sur NT1 et à laquelle je n'accrochais pas vraiment. Cependant, j'en suis à présent à la saison 2 et attend avec impatience de voir la suite des évènements.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout accroché au style "too much" de la série, libineuse et sanglante à souhait, la saison 1 (et d'ailleurs elle finit sur cela!) ne s'est construite pour moi que sur des scènes de cul et de meurtres à gogo. Plus "réaliste" pour une série sur les vampires, mais ça en devient vraiment n'importe quoi, on a l'impression d'un abattage de scènes plus "gores" les unes que les autres pour les amateurs du genre. J'avais de plus en plus envie de rire, ça tirait tellement sur le grotesque.

Autre point: on a de plus en plus l'impression que rien n'est "normal" dans leur petite ville paumée, après les vampires, des métamorphes, des loups-garous...De nouveaux personnages font allègrement leur apparition avant la fin de la série (je pense notamment à la "naissance" de Jessica), personnellement ça m'a un peu déstabilisée, j'avais vraiment l'impression que la saison 2 commençait!
Regarder 7 épisodes de suite est donc une des choses à NE PAS faire concernant cette série, on en devient vite saturé, l'atmosphère étouffante de La Louisiane, le vaudou, les meurtres...ça en devient insupportable.

Ce qui m'a fait poursuivre la série, c'est le simple fait de vouloir connaître le coupable. J'avoue que le suspense est à un moment donné bien tenu, on se met à douter des personnages, notamment en ce qui concerne Sam, le fait qu'il garde un secret le rend d'autant plus suspect. Finalement, tout ça pour ça, le coupable est un "détraqué" tout ce qu'il y a de plus "normal" (si l'on peut dire xD), je m'attendais à un plus gros cliffhanger mais non.
Il faut toutefois avouer que certaines scènes sont bien faites et c'est grâce à elles que la série parvient à s'en sortir. Certaines critiques parlaient de la lenteur du scénario, mais pour moi il ne s'agit pas de cela, d'autant plus que la saison 1 compte en tout et pour tout 12 épisodes! L'atmosphère que parvient à restituer à la perfection Alan Ball est ce qui est "dérangeant" je pense. Dans ce "pays" isolé à la moiteur sans pareille, aux confins des profondeurs du bayou, le temps semble se jouer de nous, s'étirer à l'infini, et finalement se figer.
On a presque une sensation de claustrophobie et à travers le sentiment grandissant de discrimination envers les "étrangers", on ressent d'autant plus ce sentiment de faire partie d'une "communauté fermée" sur elle-même et sur le monde. Cela n'a pas été sans me rappeler le film particulier de Lars Von Trier, Dogville, et la façon dont les habitants d'un village isolé en viennent à se comporter envers l'étrangère. Les vampires, en tant qu'étrangers, sont assimilés à des victimes dans cette série, et c'est justement cet aspect qui est intéressant. (même si ce ne sont pas des enfants de cœur pour autant)

Autre point en faveur de la série: les personnages sont tous intéressants finalement, on s'attache à eux petit à petit. Il est bon que tout ne soit pas accès sur le couple principal très "banal" en fin de compte, la série repose plus sur l'ensemble de tous ses éléments que sur les deux seuls personnages principaux, qui deviennent au fur et à mesure de plus en plus des personnages secondaires, à égalité avec les autres tout du moins.
Le générique est très bon lui aussi, j'adore la chanson d'Everett "Bad Things" :)

A noter que la saison 1 mérite d'être suivie en entier, si ce n'est que pour avoir le plaisir de suivre la saison 2 en connaissance de cause, saison qui s'annonce bien plus intéressante!

Liens:
Blog de Pierre Sérisier
Site Officiel
Forum francophone























Après avoir enfin visionné la deuxième saison en entier, je peux dire qu'elle tient ses promesses quant à l'adrénaline qu'elle communique: sang, luxure, débauche, et surnaturel sont au programme pour le plus grand bonheur des fans, la série reste fidèle à son ambiance "première", tout en nous faisant "voyager" un tant soit peu plus et révèle comme dans la première saison de nouveaux personnages à mi-parcours.
Pour résumer, la première partie se passe essentiellement à Dallas et dans le coin de la secte, "la Compagnie du Soleil", tandis que la deuxième partie (les 3-4 derniers épisodes ?) consacre intégralement son action dans la petite ville de Bon Temps, où tous nos joyeux (ou pas) lurons essaient de se débarrasser de la Ménade complètement cinglée et sont confrontés aux habitants devenus entre-temps des sortes de zombies serviteurs de la "prêtresse". Bref, du glauque, du sombre encore et toujours, on commence à connaître la marque de fabrique de la série.
La fin se termine ici encore sur un cliffhanger, pour de nombreux personnages, on veut savoir ce qu'il en est.
La saison 3 débutera sur HBO le 13 juin, encore un petit mois à patienter...
Un divertissement de "notre époque" à coup sûr, interdit aux moins de 12 ans (ou de 10?) mais bon de nos jours, c'est la "mode", personne n'est plus choqué. Je dois avouer que j'ai tout de même été sacrément dégoûtée dans certaines scènes. Des cœurs extraits, découpés consciencieusement pour être rajouté dans le ragoût sur fond de musique puis mangés goulûment, beûrk, j'ai connu mieux...

vendredi 19 février 2010

Petit péché mignon de ce mois-ci: The Mentalist :)



Chaque début d'année, le truc du moment...l'année dernière, impossible d'échapper à la vague vampirique Twilight : quand bien même on n'est pas attiré, on regarde un peu, on lit deux trois bouquins et puis à force on finit par adhérer. C'est ça le marketing, vachement bien foutu, on ne peut y échapper, à moins de vivre sur une île déserte sans TV, sans magazines et sans Internet.

Simon Baker? ah bah oui je le connaissais! il y a longtemps même. Il m'avait "tapé dans l'oeil" on va dire, il y a quelques années de cela, mais non pas de bol, dans le mauvais sens du terme! Un blondinet qui drague Anne Hathaway dans le seul but de la sauter (en gros) dans "Le Diable s'habille en Prada"? Biiing! On y est! (petite référence -nulle :p- à Friends au passage)
Bref, le gars en lui-même ne me plaisait pas du tout...antipathique...:p
Courant janvier, petite séance de "zapping" à la TV et forcément, je tombe sur TF1 la nouveauté: "The Mentalist" Comme tout ce qui est nouveau et tout ce qui passe sur TF1, forcément, je zappe (encore). - l'ai juste reconnu en passant "aaaah le gars antipathique qui a sauté Anne Hathaway" -_- Voiiilàà.

Début février, la série fait évidemment la une de plusieurs mags TV, c'est le nouveau "bébé" de TF1, le dernier carton en date, quelques 9 millions de téléspectateurs je crois? Peu importe.
Je n'a jamais suivi les Experts, Desperate Housewives, Dr House ou Grey's Anatomy; tout juste Heroes quelques temps, Smallville également, Kyle XY aussi -et jusqu'au bout merci W9 dernier épisode dimanche dernier :p -, mais évidemment tous des bides ou du moins l'effet "carton" est passé (et terni).

Bref, suivre "The Mentalist" signifiait donc forcément rentrer dans le rang, suivre toutes ces ménagères ou autres ados hystériques qui n'ont que ça à faire, regarder les séries US et crier le nom de / harceler leurs victimes à tout bout de champ, sur le net ou ailleurs. Et puis un gars qui lit dans les pensées....bof...on a déjà eu notre dose avec Twilight...
Je suis pourtant rentrée "dans le rang", ai fait "comme tout le monde"...eh oui j'ai été tentée de regarder quelques épisodes "anecdotiques" et j'avoue...avoir apprécié. Pas au point de "fanittude" dévorante mais juste histoire de se laisser dériver dans un bon téléfilm le temps de quelques minutes...Que voulez-vous, nous avons toutes nos faiblesses...





Quelques arguments pour expliquer ce revirement (inattendu) de comportement:

1) l'accroche des épisodes : certains épisodes sont pas mal foutus, traditionnels, conventionnels, mais pas mal foutus. Définition du mentaliste: générique sobre mais efficace, lancé par quelque avant-goût, généralement qui permet à Mr Jane de faire montre de son humour tout particulier.

2) le côté très "Sherlock et Watson" de Jane et Lisbon: A la sortie du nouveau Sherlock Holmes de Guy Ritchie, beaucoup ont critiqué le côté "non traditionnel" du duo, revisité et dépoussiéré. J'ai apprécié retrouver par cette série ces types de personnages.

Patrick Jane est consultant pour le CBI (California Bureau of Investigation) - mais en gros c'est comme s'il était agent- Son culot et son impertinence le placent souvent en porte-à-faux avec ses supérieurs et ses collègues: arrogant, égocentrique, narcissique (haute opinion de lui-même?), couard, il pourrait être l'anti-héros par excellence. Sûr que s'il existait vraiment, je le détesterai.

Mais alors, pourquoi plaît-il autant?

Parce que derrière cette carapace indestructible, semble se cacher autre chose: un homme profondément meurtri, avec un lourd passé....blablabla...bref, le discours habituel. En outre, il semble aimer la musique classique, est un excellent joueur de poker et ne croit pas au surnaturel, à l'au-delà ou autre "médium" du genre, un comble!
Et puis, faut-il ajouter qu'il a dû charme, le bonhomme! Sans qu'il soit mon genre, il parvient à plaire dans une certaine mesure: un certain raffinement, un comportement presque infantile parfois, un humour particulier qui semble cacher une vraie fragilité. Il est attentif, très perspicace -c'est un ancien "médium"- et il résout certaines affaires à la vitesse de l'éclair. Un bruit, une odeur, une musique, et le coupable est démasqué! Sherlock, je vous dis! Et il en profite pour frimer. Bien sûr.

Car l'humour, c'est son rayon à Jane.

Seulement, on apprend rapidement que ce même bonhomme, avant d'être ce qu'il est, a perdu sa femme et sa fille: toutes deux mutilées (et tuées s'entend) par le tueur en série John Le Rouge (Red John). Celui-ci ayant bien pris soin de laisser un mot.
A partir de là, le personnage semble assez ambigü: qui est-il réellement? est-il vraiment ce qui paraît? a-t-il toujours agi ainsi? ou n'est-ce que façade depuis leur décès? La saison 1 distille au compte-goutte les éléments permettant d'en connaître plus sur lui et son passé (petits spoilers): après le double meurtre, il semble qu'il ait été interné un temps en hôpital psychiatrique. Son ancien métier faisait plus de lui un charlatan qu'autre chose: et malgré les nombreuses demandes de sa femme afin qu'il arrête cela, il voulait toujours plus d'argent... Toujours aussi séduisant, le bonhomme?

Alors que fait-il au CBI? N'est-il là que pour chercher à se venger de Red John? Ou cherche-t-il vraiment à expier de ses fautes passées, de trouver un sens à sa vie, d'utiliser ses dons de manière à "faire le bien"? La saison 1 ne nous livre pas grand chose de tout cela...sur 23 épisodes, tout au plus 4 ou 5 nous délivrent véritablement des indices. La chasse au tueur en série en elle-même n'est même pas privilégiée. La saison 1 a cependant l'avantage en soi de présenter des intrigues assez diversifiées, allant du milieu d'Hollywood et des politiciens aux adolescents en camp de réflexion", au milieu carcéral, en passant par le surnaturel bien sûr.


3) Cependant, la saison 2 s'annonce de bien meilleure augure à ce niveau. Jusqu'à présent, les 9 premiers épisodes m'ont enchantée. On s'attarde beaucoup plus (que dans la saison 1) sur la vie privée des personnages, leurs ressentis, leur passé. Je n'ai pas vu filer les épisodes -contrairement à la saison 1 qui enchaînait parfois les épisodes "une intrigue et c'est tout /aucun fil conducteur" - mais comme dans toute série dirons-nous. La saison 2 s'annonce donc bien pour moi, de plus le VOSTFR m'enchante, c'est décidé, adios la version FR!

Venons-en donc à l'autre personnage indispensable de la série, faire-valoir incontournable de Patrick Jane, j'ai nommé Teresa Lisbon!
Il s'agit du "chef" de l'équipe, composé de joyeux lurons charismatiques. Tellement traditionnels, mais qu'importe! Ce n'est pas tous les jours que je regarde une série policière, américaine qui plus est. Son personnage a été creusé davantage en début de saison 2, j'avais l'impression qu'on allait vraiment au fond des choses, ambiguïté du personnage mais finalement non cela servait juste l'intrigue de l'épisode, dommage. En revanche, on note un net "rapprochement" Jane/Lisbon, leur regards complices ou exaspérés, leurs désaccords incessants...bref, le topo habituel mais on tombe dans le panneau tout de même.
Outre les personnages sympathiques récurrents (l'équipe quoi), j'ai noté l'apparition de deux "vieilles" "stars": Paul Michael Glaser et Charles Saughnessy (Mr Sheffield dans "Une Nounou d'Enfer") et une déjà malheureusement "ancienne", Marguerite MacIntyre, Nicole Trager dans Kyle XY.

La comparaison entre Jane et John le Rouge a été faite à plusieurs reprises, un lien "particulier" semble comme toujours se lier entre le policier et sa proie (prête à tout pour "entretenir" leur "lien spécial"). Sur ce coup, Jane ne semble plus être aussi malin, il a trouvé un adversaire à sa taille et réciproquement.

En résumé pour ceux qui ne voudraient pas tout savoir à l'avance: une série policière dans la lignée des précédentes, les intrigues sont conventionnelles, mais efficaces, comme pour tout, il y en a des "mieux" et des "moins bien", mais dans tous les cas, on ne risque pas grand-chose à se laisser embarquer par Jane et son équipe (ah ce n'est pas celle de Lisbon? xD - quand on disait que par ses méthodes peu conventionnelles, il commençait à déteindre sur le reste des policiers!), au pire à passer un bon moment avec ce personnage atypique, qui est sûrement ce qui a pu arriver de mieux à Simon Baker. Du sur-mesure si l'on peut dire.


Mais parviendra-t-il encore à nous séduire après Mentalist? That is the question...

Cf un blog de critiques très intéressant : http://seriestv.blog.lemonde.fr/category/the-mentalist/

mardi 26 janvier 2010

Smallville seasons 8 & 9: recap'


Après une pause de plus d'un an après la fin de la saison 7, j'ai réussi à rattraper mon retard en deux jours xD, saisons 8 et 9 (du moins ce qui a été diffusé jusqu'à présent). Globalement, je m'attendais à fustiger d'emblée (ce que je faisais systématiquement lors de la saison 7) mais en réalité c'est moins tranché.
D'une, je peux dire que j'ai certainement fait une overdose de super-héros et scénarios en tout genre, de deux, ça ne m'a pas dégoûtée de la série à tout jamais.

Si une saison comporte des hauts et des bas, avec des passages à vides, des "épisodes-intrigue" ou des intrigues qui tombent à plat (comme Lana qui semblait avoir "trompé" Oliver - au moment où il la retrouve lors de sa "chasse à Lex" et travaillait pour qqln d'autre...qui? mystère...!), dans l'ensemble ce n'est pas trop mal - dans le genre où tout et n'importe quoi est possible, du moment qu'il y ait de l'action, de la violence, du sang, de l'angoisse, voire même un peu d'"horreur". Chaque saison n'y échappe pas et les saisons 7, 8 et 9 exploitent à fond et de plus en plus les personnages kitsch et scénarios de bande dessinée, dans le but d'attirer les fans des comics d'abord (et aussi trouver de quoi remplir les saisons)

Je me suis prise au jeu, et trouvé quelques points positifs à cette évolution de la série:
- le personnage de Clark: je trouve que Tom Welling s'en sort beaucoup mieux lorsqu'il ne joue pas le gentil Clark moralisateur, souriant et compréhensif. Le noir lui va bien et ses nouveaux costumes-cravates aussi! J'ai apprécié en un sens qu'il ne soit pas plus impliqué dans la "reprise de conscience" d'Oliver Queen, cela aurait alourdi son personnage. Il n'est finalement plus parfait (moins "humain"?) mais ça lui va mieux !
- en parlant du loup...Oliver a eu son intrigue....étalée sur plusieurs épisodes (dur dur la rédemption! Fallait-il ne pas tuer Lex?) , cela n'a pas fait 1 intrigue-1 épisode, on ne se concentre plus uniquement sur Clark et ça change.
- le personnage de Tess Mercer: à ses débuts (et parfois encore), elle m'agaçait franchement, mais il faut avouer qu'elle a eu ses "moments de gloire", c'est LE personnage ambivalent par excellence...qui n'est évidemment pas sans rappeler un certain Lex Luthor. (et son ancienne liaison avec Oliver contribue à lui donner plus de "crédits" niveau humanité...quoique...)
- les différentes liaisons entre les personnages: le retour du Clana ("couple" exploité jusqu'au bout du filon d'ailleurs, on ne peut pas dire que les scénaristes n'ont pas cherché à satisfaire les fans jusqu'au bout!), Oliver et Tess Mercer, Oliver et Lois, et Davis Bloom et Chloé (!).
- la "morale" finale "qui était le plus méchant? Davis Bloom ou Doomsday? l'Homme ou la Bête?"
- l'évolution du Clois <3 (Alex savait que ça me plairait! ^^) : après avoir définitivement admis que Smallville n'était PAS l'avant Superman mais en quelque sorte une réécriture "moderne" du mythe, ça me convient très bien!
- l'intrigue avec Zod (et l'orbe) = un peu tordu par les cheveux , mais j'ai fini par comprendre xD Idem avec le retour de Jor-El (tiens, tiens, Julian Sands, l'acteur de "A Room with A View"!!!) mais je commence à devenir de plus en plus tolérante avec les scénarios...du moment qu'ils sont bien mis en scène - et exploités jusqu'au bout! (entendons par là "cohérents") D'ailleurs, Chloé avait vu Jor-El cacher un objet dans la maison des Kent à la fin d'un épisode...quid de cela...?
- l'épisode "Pandora" (copié sur Avatar, le titre? :p)
- la Tour de Guet, les nouveaux "alliés" (Dr Hamilton - là encore ça fait penser à la série "Loïs et Clark"), Chloé toujours aussi douée en piratage informatique...:p


Les moins
- des épisodes complètement déjantés (les zombies à Métropolis par exemple ou l'intrigue avec Lana, la 2nde peau et tous les pouvoirs en un éclair...une petite chirurgie et pouf!; La Ligue et les sauts dans le temps - mais maintenant je m'y suis faite!)
- ou les ex-psychopathes qui reviennent le temps d'un épisode (comme le Toyman dans "Echo" ou dans la saison 8 l'épisode "Linda Lake: le retour", la superwoman "Talons Aiguilles" xD ou encore l'épisode avec la magicienne Zattara qui m'avait fait penser à un mauvais remake de Charmed! )
Cependant, ces épisodes (surtout dans la saison 9 -pour l'instant) ont permis de faire avancer l'histoire ou d'apporter une cohérence par la suite: comment les zandariens ont obtenu l'ADN de Clark (et la confirmation qu'il est bien de chez eux) ou la "révélation" du "mal-être" d'Oliver...
- fait bizarre également: les scénaristes se sont longtemps concentrés sur Davis Bloom - qqln revient pour le prévenir etc.. - tout le monde prédit la destruction du monde avec Doomsday...et il semble bcp plus inoffensif au final que l'homme en lui-même! Bref, un beau tapage sur Doomsday pour quelques minutes tout au plus avec "la Bête"...Zod apparaît bcp plus destructeur (et machiavélique) ...et de surcroît, on ne sait même pas comment Clark a réussi à réchapper de son combat avec Doomsday, lui-même, lorsque les autres lui posent la question "comment as-tu échappé à l'explosion?", n'en a aucune idée! Et apparemment, la question semblerait définitivement close pour les scénaristes...

Je ne le cacherai pas que la saison 9 me plaît davantage: Lois est davantage sur le devant de la scène et on a tendance à se diriger vers un remake moderne de la série "Loïs et Clark" (rien que le Toyman me fait penser à une intrigue de cette ancienne série ou Loïs chez sa psy! - typique de l'ancienne série!!) Et Tom et Erika dégagent toujours une très bonne alchimie.. :p


J'ai particulièrement apprécié les derniers épisodes diffusés, à savoir, Crossfire, Kandor, Idol et Pandora...alàlà ces scénaristes! Que vont-ils encore inventer?
...To be continued!



Envie de discuter de la série? De partager votre passion sur les comics ou la saga Superman? Un seul lien, un seul forum: http://krypto93.forumactif.com/

samedi 28 mars 2009

Pushing Daisies, une série insolite dans le paysage audiovisuel...qui fait du bien :)


Voilà une série que m'a fait découvrir un ami (merci Alex! :D) et que je regarde pour m'évader des cours magistraux et autres TD de la fac: il s'agit de Pushing Daisies, une série diffusée vers 2007 si je ne me trompe...
Un mot pour la décrire: insolite. La première fois qu'on regarde, on est un peu dérouté, voire déconcerté, genre "c'est quoi ce délire?" ^^ J'avoue qu'avaler toute la série d'un coup confinerait à l'indigestion mais de temps en temps, ce n'est qu'un divertissement sans prétention, diablement efficace, qui remplit son objectif: nous divertir.

Pierre Serisier l'exprime très bien dans son blog: "Pushing Daisies fait partie de ces petites douceurs que l’on suçote comme des bonbons, lentement, avec délicatesse et un soupçon d’affection. On se laisse envahir par les couleurs acidulées des décors, les intrigues aussi souples que des marshmallows et les répliques dans lesquelles on pioche avec gourmandise, comme dans une boîte de caramels mous."
Exactement comme une friandise. Il ne faut pas en abuser pour en conserver toute sa saveur particulière... Je vous renvoie à son article entier: http://seriestv.blog.lemonde.fr/2008/02/23/pushing-daisies-la-serie-la-plus-originale-de-2007/

Cette série va malheureusement s'arrêter à la fin de la saison 2 - faute d'audience - (http://seriestv.blog.lemonde.fr/2008/10/08/pushing-daisies-saison-2-de-la-couleur-dans-les-lundis-noirs/) mais un film pourrait voir le jour afin de clore l'histoire en beauté (et répondre à certains points laissés sans réponse). A suivre...

dimanche 21 septembre 2008

Smallville saison 8 : c'est parti!


C'est bien connu, la rentrée des classes coïncide souvent avec la rentrée Smallville! (à quelques semaines près) La saison 8, qui pourrait être l'ultime saison clotûrant (en beauté?) la série, vient de commencer aux USA et est d'ores et déjà disponible en HQ en VOSTF !!! Pour les fans, les anciens fans (dont je fais partie) et les moins fans, une seule adresse, qui vaut de l'or!

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et le forum http://krypto93.forumactif.com/

Enjoooy! :)

Crédit photo montage: Artworks by The Traveler

jeudi 21 août 2008

Qui a réellement inspiré le personnage de Lois Lane?

Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai été en mon temps (et je suis encore ^^) passionnée par la mythologie Superman. Outre les films archi-connus avec Christopher Reeves (paix à son âme), je suis une mordue du feuilleton TV Lois&Clark avec Teri Hatcher (notre "desperate" Susan ^^) et Dean Cain (<3 ) ainsi que de la série (encore?) actuelle Smallville que je continue à suivre malgré un certain manque d'entrain. Travaillant actuellement sur un projet pour un site web que je ne peux que vous recommander (voir krypto93 dans la rubrique des liens), j'ai découvert deux trois petites choses assez intéressantes ma foi pour tout fan qui se respecte. ^^ Je vous présente donc ici le modèle qui aurait inspiré l'"antique" personnage de Lois Lane...

La plupart des fans de Superman savent que le modèle de la "Lois" des bandes dessinées, était la femme de Jerry Siegel elle-même. Cependant, l'attitude et la personnalité de Lois ont souvent été attribuées à une camarade de classe de Siegel et Shuster au lycée de Cleveland (Cleveland High School).


Toutefois, Siegel a voulu mettre les choses au clair en envoyant une lettre au rédacteur en chef du Time Magazine, en expliquant que cette rumeur était fausse et que sa véritable inspiration fut un personnage fictif nommé Torchy Blane, héroïne d'une série de films noirs des années 1930.


Glenda Farrel était l'actrice récurrente de Torchy mais une jolie brunette nommée Lola Lane (qui de toute évidence a inspiré le nom de Lois) a joué ce rôle dans un des meilleurs films de cette série. Torchy, à l'instar de Lois, espionnait, soudoyait, avait un informateur, était sportive (dans la version avec l'actrice Lola Lane) et possédait beaucoup d'endurance. Lola portait des pantalons la plupart du temps et avait adopté un style "pratique" plutôt qu' à la pointe de la mode en raison de ses cascades physiques fréquentes.


Torchy avait également sa propre version d'un Superman "sans pouvoirs" en la personne du lieutenant Steve McBride. Elle l'appelait d'ailleurs "Skipper", un peu à l'instar de Lois surnommant Clark "Smallville".





Le choix de la profession de Lois Lane est dû spécialement à la "mode de l'époque". Dans les années 1930-1940, les femmes reporters sont très populaires dans les films et c'est en outre un rôle plébiscité par les actrices. Il permettait de sortir des rôles classiques de jeune fille de bonne famille amoureuse et de se travailler sur un pied d'égalité avec des personnages masculins, dans une atmosphère de compétition.








Alors qu'au cinéma, l'enthousiasme pour les journalistes a diminué et que Torchy Blane a sombré dans l'oubli, pour tous les mordus de cinéma, elle a eu un impact durable que ses créateurs n'auraient jamais pu envisager.

Ainsi, 70 ans plus tard, Lois Lane, personnage inspiré par une héroïne de séries B, écrit toujours les gros titres dans les salles de rédaction et continue à sa manière, d'entretenir la flamme de Torchy Blane pour le journalisme.




NB: Cet article est une libre traduction et interprétation de l'article anglophone:http://redboots.net/planet/?p=25#more-25

dimanche 20 avril 2008

Kyle XY



J'ai découvert cette série sur W9 et j'ai rapidement accroché. Les trois premiers épisodes se laissent regarder et sont assez uniques en leur genre, on ne retrouve plus cela par la suite. Le fait que l'on découvre l'histoire et le monde à travers les yeux de Kyle est une expérience "unique" si l'on peut dire. Il pose un regard neuf sur le monde et le juge en conséquence, ce qui prête très souvent à sourire mais qui est pourtant tellement vrai...!

Durant la saison 1, j'ai énormément apprécié la liaison spéciale Nicole/Kyle, rapport psychologue/patient très touchant, on sent rapidement l'implication personnelle des deux protagonistes, Nicole va jusqu'à considérer Kyle comme un second fils et Kyle sa famille d'accueil comme ses propres parents (ce qui est vrai dans un sens puisqu'ils lui ont tout réappris, le b.a.-ba de chaque chose, la parole,...etc...- mais être doté d'une intelligence hors du commun facilite certainement les choses...lol).
L'évolution de Kyle, qui enquête sur son passé, se rebelle et s'emporte face à son amnésie, est également à noter. Matt Dallas montre plusieurs facettes de son personnage, celui-ci ne se révèle pas tout blanc et cache de nombreuses choses à sa famille d'accueil (pour son bien certes mais tout de même). Si l'on ne doute pas de l'intégrité de
Kyle et du bien-fondé de ses actions, on ne peut s'empêcher de penser qu'il se mène à sa perte par sa recherche effrénée de son passé et des personnes qu'il est amené à côtoyer...

Quant à l'intrigue principale de la saison 1, elle ne laisse pas en repos une seule seconde! Les coups de théâtre, détours et revirements de situation sont nombreux. Vraiment bien ficelée et bien menée...jubilatoire tout simplement! Very Happy ...Néanmoins, avec toutes les révélations faites sur les 3 derniers épisodes (et encore la 1ère saison ne fait que 10 épisodes!), on peut se demander comment faire aussi bien sur une deuxième saison de 23 épisodes...

En tout cas, la première saison m'a ravie, l'intrigue est bien menée pour le coup et n'est pas bancale comme ça a pu être le cas ces derniers temps dans Smallville par exemple. Je déplore néanmoins que cela se soit passé si vite, il est vrai que le suspense est intenable lol mais ils auraient pu rallonger un petit peu le tapis. Autant des saisons de Smallville se déroulaient sans
intrigue de fond (je pense à la saison 1 qui cumulait les petites histoires d'un épisode), autant cette saison de Kyle XY est très riche et très dense, peut-être trop.

!!!! A partir d'ici, Attention SPOILERS !!!! (saison 2 complète)


Dans la saison 2, Kyle a évidemment un peu évolué, c'est normal et la série prend une autre tournure, il utilise désormais ses dons pour aider les autres. La série ne manque pas de cliffhangers, les réponses arrivent certes assez rapidement mais de nouvelles questions s'empressent de tout remettre en question. En gros, plus il y a de réponses, plus il y a de questions. Personnellement, j'aime bien ce côté-là de la série, au moins les choses avancent et évoluent continuellement. Cela peut paraître "too much" à force, ça en devient presque automatique mais au moins ça change de nombre de séries qui, pour faire de l'audience et un maximum de saisons, rallongent le tapis indéfiniment, sans raison valable.

L'intrigue autour de Jessie est bien exploitée mais j'avais parfois la sensation qu'elle tournait en rond. Dans un sens, je la plains, elle n'a jamais été hébergée par des personnes de confiance, tous ont cherché (cherchent encore?) à profiter d'elle ou à la manipuler.
Le côté obscur de son personnage est bien exploité, à de nombreuses reprises, on pense qu'elle se ressaisira mais non, jusqu'au bouquet final, épisode 13, où elle saute dans le vide afin de ne plus avoir à lutter contre sa "nature" démoniaque...D'ailleurs, elle le dit elle-même, c'est comme si elle ne pouvait pas s'en empêcher...
D'où LA question de la saison: Naît-on foncièrement bon (Kyle) ou foncièrement mauvais (Jessie)....?... ou alors est-ce dû à l'expérience, aux rencontres, à l'environnement auxquels on a été confontés? That is THE question et au milieu de la saison, elle n'est toujours pas résolue...ni réellement encore aujourd'hui... Au final, ne seraient-ce pas les choix que l'on fait tout au long de notre vie (et pas seulement une seule fois) qui nous définissent et nous façonnent? Jessie et Kyle ont encore la vie devant eux pour le prouver...

Sinon, du côté de Kyle, pas de grandes découvertes, exceptées de nouveaux dons, de nouveaux "souvenirs" et une "vie sociale et affective" plus remplie. Un grand tournant est marqué avec l'épisode 14 ou comment Kyle raconte toute la vérité aux Trager...ceux-ci sont désormais impliqués à 100% dans son passé et peuvent à leur tour être menacés...Néanmoins, ce ne sont pas ceux que l'on croit qui le sont réellement...en effet, le dernier épisode de la saison 2 (épisode 23) marque la disparition (l'enlèvement?) d'Amanda...
La deuxième partie de la saison 2 (épisode 14 à 23) s'essouffle pour laisser plus la place au côté "teenager" de la série, simple histoire d'école, de relations amoureuses et d'apprentissage de la vie. Les scénaristes ont pris soin néanmoins de lancer une nouvelle intrigue et de nouveaux "duels" -à defaut de nouveaux "duos"- et semblent vouloir prochainement remettre en question l'un des personnages fondamentaux de la série, du moins pour Kyle...

Je trouve parfois le scénario un peu trop "torturé", ils semblent vouloir exploiter toutes les possibilités de scénarii, en laissant planer le doute sur chaque personnage. Cela a au moins l'avantage de s'écarter des clichés "fondamentalement gentil", "fondamentalement mauvais", les personnages sont après tout des êtres humains faillibles comme nous tous. Cependant, les Trager et Kyle lui-même semblent être écartés de cette règle, tel l'image du super-héros et de sa famille (exemplaire, cela va sans dire, sinon il n'aurait pas pu devenir un héros...-à méditer..).

PS: Je renvoie à ce sujet au billet de Pierre Serisier, particulièrement éclairant sur la question de l'altérité, de l'eugénisme et de la morale...en regard d'une autre série similaire que je ne connais pas, les 4400.

NB: une mention spéciale aux acteurs, que je trouve particulièrement à l'aise dans leur rôle, à commencer par Marguerite McIntyre (Nicole Trager), Matt Dallas (Kyle XY) et Jaimie Alexander (Jessie XX).