dimanche 23 août 2009

Winamp, un alter ego de MediaMonkey?


2 interfaces, l'une par défaut, l'autre "Vista Aero"

Après MediaMonkey, j'ai testé Winamp, dont beaucoup faisaient l'éloge.


Comme médiathèque, il est vrai que c'est le summum, et libre d'accès en plus. (il existe cependant une version payante) Winamp remplace-t-il donc avantageusement iTunes?
Je dirais qu'il remplace avantageusement Windows Media Player, et encore.

Un design qui n'est pas sans rappeler Windows Media Player...
...ou même Vista grâce à un module complémentaire.

Pourquoi ces réserves? Tout simplement à cause de la difficulté d'utilisation. Il y a tellement de menus, fenêtres et boutons qu'il faut un bon moment avant de se familiariser à l'interface. Certes, elle est "design" mais il faut pour y parvenir ajouter bon nombre de plug-ins et autres gadgets supplémentaires. Bref, on nous annonce un logiciel de 10 Mo et des poussières (ICI par exemple) et il prend vite dès le départ 20 Mo sur le disque dur. Au final, ça prend de la place et il faut compter le temps au démarrage.
A noter que pour connecter un iPod, il vaut mieux télécharger un plug-in du type "ml_ipod"et désactiver celui présent dans la nouvelle version de Winamp (et qui est moins efficace pour la détection des périphériques).

=> installer ml_iPod, les instructions ICI

A noter également que Winamp va "remettre de l'ordre" dans les fichiers de l'iPod, si bien que mon CoverFlow s'est retrouvé modifié...


P
our les transferts de l'iPod au PC, no problem. Je peux dire que c'est aussi bien fait que par SharePod (en plus compliqué). En revanche, pour l'ajout de fichiers musicaux dans l'iPod, aïe, personnellement ça a raté. De plus, il faut savoir que les ajouts par SharePod ou tout autre logiciel qu'iTunes ne sont pas pris en compte par la liste de lecture "intelligente" intitulée "ajoutés récemment" (et qui m'est d'ailleurs fort utile). Il faut également faire attention à la synchronisation automatique ou au remplissage automatique de Winamp, que j'ai pris soin de désactiver dès le départ. Les podcasts sont présents, néanmoins les podcasts d'iTunes ne peuvent pas être importés et c'est vraiment dommage.
D'où ma décision de revenir à mon couple favori iTunes/SharePod; l'un pour le transfert du PC à l'iPod sans la synchronisation + podcasts, l'autre pour le transfert de l'iPod au PC et ce avec un encombrement minimal.

Winamp n'est pas pour autant à jeter, ce peut être un excellent logiciel qui allie design et fonctionnalités avancées, puisqu'il grave, extrait, convertit les fichiers, recherche les informations sur l'artiste en cours de lecture, crée des listes, ajuste le son, les basses...

Conversion facile des fichiers en différents formats, 128/160/192kbits...

Onglet "recherche web"

Seulement, j'ai trouvé tout très mal disposé, certaines fonctionnalités essentielles ne sont même pas présentes dans le menu du haut, il faut faire un clic-droit sur le ou les fichiers pour découvrir ce que l'on peut faire et c'est vraiment très fastidieux (cf ci-dessous).


jeudi 20 août 2009

SharePod, une alternative d'iTunes qui mérite d'être connue



Un petit post pour parler d'un logiciel peu connu (du moins je le pense), freeware (c'est à dire gratuit sans limitations, les dons sont évidemment bien appréciés ;D) et très efficace.
Oyé oyé tous les utilisateurs d'iPod, vous pouvez laisser iTunes de côté! (pour les podcasts à la rigueur gardez-le pour sa fonction "synchroniser") Voici un petit logiciel autonome d'à peine 3Mo que vous pouvez aisément transporter sur le disque dur même de votre iPod!
Il résout tout ce qu'iTunes empêche de faire:

  • iPod => PC : vous pouvez sauvegarder votre bibliothèque iPod entière (Backup iPod) sur n'importe quel ordinateur ou disque dur externe et ce avec le choix de l'arborescence des dossiers et sous-dossiers - classer par artistes puis par album, ou l'inverse, ou alors classer par genre, vous avez le choix! - (alors qu'avec iTunes, il faut conserver les fichiers d'origine et ce sur un seul ordinateur, celui configuré avec l'iPod en question) Vous pouvez extraire une ou plusieurs chansons, vidéos ou podcasts sur votre bureau (qui sont bien sûr converties en mp3 vers la destination de votre choix) Vous pouvez aussi cocher l'option (activée d'office) "importer ma musique dans iTunes".

  • PC => iPod : j'ai mis du temps à utiliser cette fonction par peur de voir le contenu de mon mp3 réduit à néant et m'entêtait à utiliser iTunes. Pourtant, je l'ai essayé et je ne m'en passe plus! Beaucoup plus simple et rapide qu'iTunes (déjà iTunes rame pour rechercher les fichiers puis il les "copie" dans sa bibliothèque puis enfin il faut faire le transfert sur l'iPod), on sélectionne la liste par fichier ou dossier entier, qu'on peut modifier jusqu'au dernier moment, puis OK et toutes les opérations s'effectuent en un seul clic.
  • Sur ce même outil, un élément à ne pas négliger: SharePod prend en charge plus de formats audio et les tranfère rapidement sur l'iPod. J'ai souvent été enquiquinée avec iTunes et les formats WAV non pris en charge, ici no problem, no restrictions! Pas besoin de passer par le mp3! Youpiii! ^0^
  • Autre élément: j'avais peur que les fichiers soient éparpillés sur l'iPod et non "classés". iTunes le fait plus ou moins bien. Je consulte le menu de mon iPod : tout est bien classé (pas de chanson qui se "balade") avec les illustrations correspondantes qui étaient inclues dans les dossiers musicaux de mon ordinateur (ce qu'iTunes me fait une fois sur deux xD - je devais souvent le faire manuellement) Bref, chaque colonne "genre", "artiste", "album", "année" est remplie, pas de doublons ou je ne sais quoi (iTunes n'est pas un modèle du genre) Malgré tout, on peut bien sûr modifier les infos des tracks via la fenêtre Propriétés (pour modifier plusieurs tracks en même temps sélectionnez-les en maintenant la touche Ctrl enfoncée puis clic droit Properties).

  • SharePod permet d'écouter aussi les musiques sur l'iPod avec un lecteur intégré (mais pas les vidéos), il affiche les playlists et permet de les modifier/supprimer/ajouter.Il y a aussi une fonction Recherche efficace et simple. Il affiche le nombre de Go (ou Mo) restants sur l'appareil connecté et évalue à la fin du transfert le nombre de Mo ajoutés à l'iPod par les divers ajouts.

  • Attention! SharePod démarre en recherchant les éventuels iPod/iPhone/iPodTouch connectés. Etant donné qu'il se base sur les morceaux multimédias SUR l'iPod, il ne peut pas servir de bibliothèque multimédia à partir de morceaux sur l'ordinateur.

  • Le dernier atout de ce logiciel épuré: sa simplicité d'utilisation. Pas besoin d'avoir fait l'ENA! "Copy To PC"; "Copy To iPod"; "Backup iPod", "Search iPod"; "Eject iPod", "Options"...Boutons simples et directs en 2 temps 3 mouvements hop! Evidemment pour les accros du "synchroniser tout" d'iTunes, ce logiciel sera inutile mais pour les autres "manuels" qui ne peuvent tout conserver sur leur ordinateur, ce petit outil deviendra vite indispensable! Il est d'ailleurs utile de conserver le logiciel DANS votre iPod afin qu'en déplacement, sur l'ordinateur d'un ami ou autre, vous ayez une plus grande liberté de manipulation de vos fichiers musicaux... ;) A bon entendeur...



NB: il est recommandé de sauvegarder sa bibliothèque multimédia avant de l'utiliser. Personnellement, le logiciel m'a prévenue lorsqu'il y avait problème de compatibilité et me conseillait de ne pas copier de fichiers vers l'iPod. Le problème s'est toutefois résolu (surveillez les mises à jour, bcp de sites proposent des téléchargements de la version de 2007; or, la dernière version date de mai 2009)

Quelques petites choses à savoir :
- Ne pas utiliser simultanément iTunes et SharePod. J'ai testé comme alternative également MediaMonkey, qui est cependant moins bien conçu que SharePod (les fichiers se copient sur l'ordinateur sous leur nom "iPod" qui se résume a des lettres type "AGHI", pas très compréhensibles; il y a un convertisseur efficace mais limité à 30 jours dans la version gratuite) mais s'apparente plus à un iTunes niveau interface et fait office d'une bonne bibliothèque multimédia (pour ceux qui n'ont pas déjà Windows Media Player).
- Cet article n'est qu'un avis basé sur mon utilisation personnelle du logiciel, je décline toute responsabilité en cas de problème quelconque rencontré par quelqu'un d'autre du fait de son utilisation (perte de données...etc).

lundi 17 août 2009

Twilight : parodie!


Voici une très bonne parodie du film Twilight :D réalisée par the Hillywood Show
J'adore la chanson, je l'ai d'ailleurs retrouvée récemment dans la bande-annonce du film La Proposition (sortie en septembre), il s'agit de Hot N' Cold de Katy Perry. Des paroles qui collent très bien au personnage....mdr


Run and Hide - Anna Chalon


Je me suis souvenue d'une chanson récemment découverte (inclue dans la bande annonce du film Je l'Aimais, adaptation du roman d'Anna Gavalda), Run and Hide d'Anna Chalon (son myspace ICI)

dimanche 9 août 2009

New Moon Trailer Non Officiel

Voici un trailer non officiel réalisé par une fan pour les fans contenant des scènes officielles du prochain film de la saga de Stephenie Meyer. Plusieurs trailers "amateurs" ont été réalisés, voici mon préféré. ;) Des trailers qui n'ont rien à envier aux originaux, bien au contraire!

Qu'en pensez-vous?

jeudi 6 août 2009

Harry Potter et les Reliques de la Mort


Titre original: Harry Potter and the Deathly Hallows de Joanne Kathleen Rowling

Synopsis :
(inspiré du résumé de la version originale)
Harry a été chargé d’une sombre et dangereuse mission, quasi-impossible à réaliser : localiser et détruire les Horcruxes restants de Voldemort. Jamais Harry n’a été aussi seul, ni confronté à un avenir aussi incertain. Mais Harry doit trouver en lui-même la force pour achever la tâche qui lui a été confiée. Il va devoir quitter le cocon rassurant et chaleureux du Terrier et suivre sans l’ombre d’une hésitation l’inexorable destin tracé devant lui….

Dans ce septième et ultime opus de la saga Harry Potter, J.K. Rowling nous donne les réponses aux questions restées en suspens depuis bien longtemps.





















Mon avis :
coeur coeur coeur
Il s’agit d’un tome un peu « inhabituel » puisqu’il ne se passe pas entièrement à Poudlard, lors d’une année « normale ». Il n’en est pas moins intéressant : de la forêt où s’est déroulée la dernière Coupe du Monde de Quidditch au Terrier, du Ministère de la Magie à Poudlard, en passant par les profondeurs secrètes de Gringotts ainsi que par la demeure des Malefoy, beaucoup d’aventures, plus incroyables les unes que les autres, entre des moments de franche banalité et de solitude, sans quitter le fil directeur de la saga.

Personnellement, je l’ai relu une deuxième fois et ne me suis pas ennuyée une seule seconde, je ne me rappelais plus de grand-chose, il se passe tellement d’aventures et de rebondissements. Certaines clés du bouquins m’avaient par ailleurs échappé et je les ai redécouvertes avec plaisir. Bref, un tome dense et riche, qui clôt somme toute convenablement cette saga entamée voilà plus de 10 ans.

S’il fallait « déplorer » deux choses, ce seraient le début et la fin : j’ai trouvé que le début démarrait lentement, dans le sens où la quête est loin de commencer immédiatement, cependant, il faut bien consacrer du temps à tous les personnages, surtout que la fin ne leur en laisse pas l’opportunité. La fin m’a beaucoup plu et retenu en haleine (bien qu’un peu tirée par les cheveux avec toutes ces explications « miraculeuses » tombées du ciel in extremis). Je trouvais cependant qu’il manquait un chapitre avant l’épilogue, on se pose encore des questions, sur l’avenir (immédiat ou non) des héros, des parents, des amis… L’épilogue est loin de répondre à toutes nos questions…
En outre une petite remarque : à la fin du 6ème tome, Ron est censé repasser son permis de transplanage en juillet avec Harry…ils ne l’auront finalement jamais passé (dans le bouquin)…

Finalement, que dire sinon qu’on est en droit d’attendre beaucoup de l’adaptation cinématographique. Ces dernières aventures seront d’ailleurs scindées en deux films, ce qui me laisse un peu perplexe sur la manière dont ils vont procéder. Enfin, le Harry du film n’est pas censé savoir quels Horcruxes Voldemort a choisi, étant donné qu’ils ont jugé inutile d’en parler dans le 6ème film…


mercredi 29 juillet 2009

Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé



Synopsis: (inspiré du résumé original)
C’est le milieu de l’été et pourtant, il y a une atmosphère inhabituelle en cette saison qui règne sur le pays. Harry Potter attend nerveusement dans sa chambre à Privet Drive la visite du Professeur Dumbledore en personne. Ces derniers temps, il a vu le directeur de Poudlard se battre en duel avec Lord Voldemort dans un face à face serré au coeur du Ministère et Harry ne peut croire que le directeur va apparaître ici dans l’univers atrocement banal des Dursley.

Pourquoi le professeur vient-il lui rendre visite maintenant ? Qu’est-ce qui ne peut pas attendre jusqu’à la rentrée à Poudlard, dans quelques semaines à peine ? La sixième année de Harry à Poudlard va prendre un tournant inhabituel, d’autant que le monde de la magie et le monde des Moldus n’ont jamais été aussi proches…




Mon avis : coeur coeur ++

Je suis donc allée voir Harry Potter et le prince de sang-mêlé il y a peu de temps et mon impression d’ensemble est encore une fois tout à fait acceptable.

Le début est captivant et, à la manière du 4ème tome (HP et la Coupe de Feu), cela ne commence pas sur les maisons bien rangées de Privet Drive et la vie monotone des Dursley. Alors que la Coupe de Feu débutait sur un manoir délabré de Little Hangleton, le Prince de Sang-Mêlé commence dans le bureau du Premier Ministre Moldu. Le film a bien sûr repris cette introduction d'une manière différente, les images visuelles étant toujours plus "parlantes" que des mots.

Je tiens à démonter un des principaux « chefs d’accusation » de la plupart des journalistes à l’égard de cet opus : il serait trop accès sur les « tourments de l’adolescence ». Je regrette profondément que la promotion du film chez nous soit faite de cette manière, présentant Harry face aux tourments de l’adolescence. Pour moi, il ne s’agit que d’un détail quasi "anecdotique", je comprends qu’il faille trouver un moyen d’attirer les potentiels spectateurs. Viser le public « adolescent » est une stratégie comme une autre mais bon…
Pour moi, Harry passait véritablement sa « crise d’adolescent » dans le 5ème tome…Les relations entre les personnages évoluent mais cela ce n’est pas si nouveau. Dans Harry Potter et la coupe de feu déjà, des « tensions » et jalousies se faisaient sentir.

Ce tome est surtout celui de la découverte en profondeur du passé de Voldemort, de sa personnalité, de ses intentions et donne un sens à son immortalité. Cependant, le film passe très rapidement là-dessus, se contentant d’affirmer que Harry doit retrouver des soi-disants "Horcruxes". L’histoire de Voldemort depuis son arrivée à Poudlard n’est donc pas du tout restituée, ce qui est fort dommage.

De plus, je ne vois pas en quoi l’incendie de la maison des Weasley faisaient avancer quelque chose dans l’histoire, à partir de là au contraire, j’ai trouvé le film déstructuré. S’il fallait se concentrer et montrer la cruauté des Mangemorts, pourquoi ne pas montrer davantage les luttes à Poudlard ou faire naître la tension par les disparitions de sorciers, le retour progressif d’élèves et de parents terrifiés… ?
Les « émois adolescents », auraient moins attiré l’attention des critiques en se fondant davantage "dans la masse", plutôt que de donner l’impression qu’une bonne partie se concentrait là-dessus. Ce n’est pas pour autant mal fait, et comme je l’ai dit, j’aime particulièrement le style de ce réalisateur. Pour un novice sur la saga comme pour un lecteur acharné, chacun peut y trouver son compte: se laisser séduire ou tout simplement divertir par ce 6ème film.

Bref, des bons moments entre humour, action et révélations, avec déjà plus d’intérêt sur Rogue de la part du réalisateur, qui je l’espère, ne manquera pas d’approfondir ce personnage complexe (bien joué par l’excellent Alan Rickman) dans les deux derniers films. Pour tout dire, je ne me suis pas du tout ennuyée, le film m’a paru moins long que Public Enemies. Peut-être parce que cela faisait longtemps que je ne m’étais plus replongé dans l’univers des sorciers, ou alors parce que David Yates réussit à me faire passer de bons moments avec ses films tout simplement.

Peut-on échapper aux affiches officielles?

mardi 28 juillet 2009

Harry Potter et l'ordre du Phénix

Titre original: Harry Potter and the order of the Phoenix (2003 pour le livre, 2007 pour le film), de l'oeuvre originale de J.K. Rowling, réalisé sous la houlette de David Yates, avec Daniel Radcliffe, Alan Rickman, Michael Gambon, Emma Watson et Rupert Grint.



Synopsis (je mets le résumé du livre) :

A 15 ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour, et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le Ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…


Mon avis : coeur coeur coeur

J’ai regardé pour la première fois le film avant d’aller voir celui actuellement au cinéma. Je n’ai lu le livre qu’à sa sortie, lorsque j’étais en 3ème, cela fait bien 5 ans je pense et pour tout dire, je ne me rappelais pas de grand-chose, excepté les grandes lignes.

J’avais une opinion d’ensemble très défavorable à l’égard des adaptations cinématographiques, excepté le 1er film, et c’est avec peu d’entrain que je regardais la suite donc. Sauf que j’ai été plutôt agréablement surprise, redécouvrant de nombreuses choses dont je ne me rappelais plus (j’ai relu le bouquin depuis, en deux jours).

Je n’avais pas aimé le 5ème tome à sa première lecture et je pense que j’étais peut-être trop « jeune » à l’époque ou alors ce n’était pas le bon contexte. Bref, je l’ai relu et l’ai bien apprécié, m’esclaffant souvent malgré l’atmosphère lourde qui règne à Poudlard. Le livre rend vraiment bien l’atmosphère de la « résistance » (certainement par son sens du détail et son épaisseur)et par la suite (7ème tome) permet de s’y référer lorsque les faits ne sont que simplement retransmis.



Sans comparer, j’avais aimé le film, la manière de filmer de David Yates, qui finalement ne laisse pas le spectateur s’ennuyer en 2H de temps. Il a bien réussi à rendre l’état d’esprit de Harry, cela étant plutôt éparpillé dans le livre, au travers de nombreux chapitres « intercalaires », il a fallu faire plus court et le 5ème film le fait sans pour autant trahir le livre. Je n’imaginais pas certains personnages ainsi bien sûr (Dumbledore qui fait de plus en plus peine à voir; Sirius qui, d'après les bouquins, doit être susceptible d'avoir eu "beaucoup de charme et de succès"dans sa jeunesse (humhum); Remus Lupin, que je ne vois toujours pas comme ça; Nymphodora Tonks; Fleur Delacour...) mais dans l’ensemble c’est passable.

J’aurais aimé que le film montre la connaissance du monde de la magie par Pétunia (que l'on découvre nettement d'ailleurs à la fin du dernier tome, par souvenirs interposés), qu’elle réalisait finalement un peu ce qui se passait, mais le film choisit de les ignorer royalement, je ne l’en blâme pas pour autant. Cependant, l’explication majeure à la fin de cette scène du début « souviens-toi de ma dernière, Pétunia » s’en trouve pour le coup passée sous silence. Dommage, d’autant plus que la seule chose qui ressort de la prophétie du coup est le fait que Harry doive tuer Voldemort pour enfin trouver la paix (ce que l'on se doute depuis le 1er film). Pas de nuance, sur le fait que tout cela soit le fruit du hasard, sur le fait que sans le savoir (ni le vouloir), par une connaissance incomplète de la prophétie, Vous-Savez-Qui l’a lui-même réalisée et que « l’Elu » aurait tout aussi bien pu être Neville Londubat, voire même ne jamais exister…
Bref, il s’agit avant tout de rester au niveau du « spectateur moyen », qui ne cherche dans les films de la saga qu’une bonne dose de divertissement (ce qu’il trouvera certainement dans le dernier film pour peu que les explications n’aillent pas trop loin non plus). Bref, le but n’est pas d’aller trop loin et de perdre la moitié des spectateurs en route… Prendrait-on les spectateurs pour si peu que cela...?

Dommage également, le fait (passé sous silence) que Harry découvre par un souvenir un autre aspect de son père et éprouve presque de la pitié pour Rogue. Bien sûr, cela passe pour anecdotique et passager (même dans le livre) et étant donné que cela reste des pensées personnelles (outre sa conversation avec Sirius) c’est quasiment impossible à retranscrire à l’écran. J’espère cependant que cet aspect sur l’enfance de Rogue sera accentué et bien représenté dans le dernier film (obligés en même temps, je ne vois pas comment ils pourraient passer sous silence une chose aussi énorme qui se pose depuis le 1er film)
Les farces et "chahutages" des jumeaux Weasley sont bien là, fort heureusement, une chose qui m’ait marqué dans le livre : que Peeves ait enfin trouvé son maître (ou plutôt ses maîtres), je ne sais plus si cela est bien représenté dans le film… Les jumeaux Weasley apparaissent comme une « légende de Poudlard » pour l’avenir et c’est ma foi assez divertissant…

Pas mal d’humour dans le bouquin, c’est ce que j’aime chez J.K. Rowling. La scène à l’hôpital aurait pu être conservé, j’avais les larmes aux yeux en relisant le bouquin, je pensais que les parents de Neville étaient morts…
Bref, dans l’ensemble le film m’a agréablement surprise et plu. L’ambiance de terreur dans Poudlard menée de main de fer par Dolores Jane Ombrage avec l’aide zélée de Argus Rusard est bien retranscrite, la solitude ressentie par le héros également. Pour un aussi long bouquin, tous les évènements sont bien concentrés en 2H, sans qu’on ait une minute pour s’ennuyer. Un petit regret : une fin beaucoup trop expéditive à mon goût, la mort de Sirius pourrait passer presque inaperçue pour peu qu’on décroche quelques secondes. L’épisode du miroir ou de Nick Quasi-Sans-Tête aurait pu appuyer un peu plus sur ce que Sirius représentait pour Harry, avec cet acharnement à vouloir le retrouver coûte que coûte.

NB: dommage pour les affiches promotionnelles officielles, qui reflètent dernièrement si peu les "différences d'ambiance" de la saga entre la 4ème, 5ème et 6ème année (sauf peut-être les deux premiers films): gris, baguettes pointées, volutes de fumée et Voldemort...quelle originalité...

samedi 25 juillet 2009

San Francisco - Scott McKenzie

MV 90 Days, Time For Love.
Musique que l'on peut entendre dans une scène de 90 Days, Time... :) ; non inclu dans l'OST

San Francisco - Scott McKenzie

vendredi 24 juillet 2009

Smoke Gets In Your Eyes

Ce court billet pour parler d'une chanson découverte dans une OST que j'apprécie beaucoup (bon ok je fais une overdose de toute la bande originale en fait ^^ dommage que San Francisco de Scott McKenzie ne soit pas inclue...), Smoke gets in your eyes, reprise des Platters (<= lien YouTube with lyrics) des années 50. The Platters sont renommés surtout pour leur slow Only You (And You Alone) et The Great Pretender.



Les Noces Rebelles (Revolutionary Road)


Film américain (2009) de Sam Mendes (American Beauty) avec Kate Winslet, Leonardo Dicaprio et Kathy Bates (Molly Brown dans Titanic)
D'après le roman La Fenêtre Panoramique de Richard Yates


Synopsis de commeaucinema:

Dans l’Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu’ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l’inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu’ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d’une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.

Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris. Mais lorsqu’ils mettent l’idée en pratique, les époux se retrouvent confrontés à des limites qu’aucun d’eux ne soupçonnait. L’un est prêt à tout pour s’échapper, à n’importe quel prix. L’autre mettra tout en œuvre pour sauver ce qu’il leur reste, quels que soient les compromis. Frank et April vont découvrir s’il est possible ou non de s’affranchir de la norme sans détruire leur couple...








Mon avis: coeur coeur coeur

Je voulais voir ce film depuis un moment, au vu de la publicité entourant les retrouvailles du couple le plus célèbre du cinéma.
Je ne vais pas m'étendre dessus, juste que c'est un film psychologique qui m'a plu. Le ton du film est non pas lent, mais silencieux, de nombreux silences "ressentis" après la tempête conjugale, on a l'impression d'assister à un naufrage, lent, horrible, bien pire que celui de Titanic! (oui je sais la blague est nulle! :p) C'est presque un huis-clos dans cette société étouffante, entre les allers-retours au bureau détesté, les réunions amicales entre 4 dents et les têtes à têtes redoutés. Un film d'une "violence psychologique rare" disait un article. Oui, c'est exactement cela, la fin m'a frappée de plein fouet : la violence verbale s'est arrêtée, Franck ne sait pas ce qu'il va se passer...Il n'y a plus qu'un seul point de vue, le sien et tout ce qu'on voit par lui est....calme, étrangement calme. Le bonheur feint, résigné, est mille fois pire que leurs précédentes querelles conjugales. La fin, quant à elle, est comme un coup de poignard.


Perspective pessimiste au possible sur la société américaine des années 50, bien loin des "wonderful lives" et affiches rétros des ménagères épanouies entourées de leur ribambelle de bambins sur leurs petits pavillons de banlieue. Pessimiste parce que toute rébellion contre ce mode de vie "parfait" semble portée à l'échec. Et les maris dans tout ça, quelle position devraient-ils adopter? Ont-ils vraiment de mauvaises intentions en agissant "pour le mieux"? Peut-être pas et c'est cela le pire. Il s'agit de garder sa stabilité, son petit confort médiocre. Ce faisant, ils déclenchent cette spirale autodestructrice, qui fâne et consume leur couple. A l'instar de Pierre dans le roman d'Anna Gavalda, qui avoue: "[...] je suis resté avec une femme que j'ai définitivement abîmé". Dans les deux cas, il s'agit d'oser, de prendre des décisions, un nouveau départ, pour l'autre.

Pour en revenir au film à proprement parler, il pourrait sembler "ennuyeux", s'il n'y avait pas cette réalisation "descriptive" prenante (parfois, certains plans -entre amis, avec les voisins- me rappelaient certaines scènes de films de Woody Allen) ainsi que d'excellents acteurs. Je me suis moi-même surprise à être scotchée à l'écran (malgré les 2H10), suivant avec passion la descente aux enfers inextricable de ce couple (alchimie toujours aussi parfaite soit dit en passant) voulant tout sauf la banalité effrayante des Américains des années 50. Bref, des acteurs formidables, une Kate Winslet au meilleur de sa forme et de son talent (Golden Globe 2009 de la Meilleure actrice dans un film dramatique). Ces 2 acteurs ont prouvé qu'ils étaient plus que les simples "produits" d'un blockbuster vieux d'il y a dix ans...

Humeur amoureuse... :)

That's When... by Aslyn

jeudi 23 juillet 2009

Public Enemies




Film américain de Michael Mann (Le Solitaire, Heat, Revelation, Collateral, Miami Vice: Deux flics à Miami), sortie le 8 juillet 2009, avec :
  • Johnny Depp (Edward aux mains d'Argent, Neverland, Pirates des Caraïbes, Donnie Brasco, Las Vegas Parano, Arizona Dream, 21 Jump Street, Sweeney Tood le diabolique barbier de Fleet Street, Sleepy Hollow, Cry Baby, Meurtre en suspens, Charlie et la Chocolaterie, Fenêtre secrète),
  • Marion Cotillard (Jeux d'Enfants, La Môme)
  • Christian Bale (Batman Begins, The Dark Knight, Terminator Renaissance)
  • Billy Crudup


Le résumé (sans spoiler) Allociné (peu intéressant mais bon :p)
Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relâche par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux les plus efficaces.



Le synopsis tiré d'ICI:
Personne ne peut arrêter John "John" Dillinger (Johnny Depp) et son gang. Aucune prison ne peut l’enfermer. Son charme et ses évasions audacieuses font qu'à peu près tout le monde l'aime – de sa petite amie Billie Frechette (Marion Cotillard) aux Américains qui n’éprouvent aucune sympathie pour les banques qui ont plongé le pays dans la Dépression (années 30 pour rappel).

Alors que les aventures du gang de Dillinger – qui comprend le sociopathe Baby Face Nelson (Stephen Graham) et Alvin Karpis (Giovanni Ribisi) – font de nombreux heureux, J. Edgar Hoover (Billy Crudup) – patron tout-puissant du FBI – a l’idée d’utiliser la capture de Dillinger pour faire de son organisation LA force de police fédérale (les polices fédérées étant peu efficaces) Il fait de Dillinger l’ennemi public numéro 1 des États-Unis et envoie Melvin Purvis (Christian Bale) – le fringant “Clark Gable du FBI” comme il est surnommé – à ses trousses.

Toutefois, Dillinger et son gang défient et échappent constamment à Purvis et ses hommes lors de courses-poursuites épiques et de fusillades sauvages. Ce sera seulement après avoir fait appel à une bande de cow-boys qu’il fait venir de l’Ouest et après s'être "arrangé" pour que les sympathisants de Dillinger le trahissent que Purvis arrivera finalement à capturer sa proie.






Mon avis: coeur coeur + (à titre de comparaison, Donnie Brasco => coeur coeur coeur - aaah Johnny et Al Pacino!)

Un film de gangsters plutôt "classique", qui ravira les amateurs du genre. Il retrace une période de la vie de John Dillinger, alors ennemi public n°1. Si son histoire est "conventionnelle" (et connue), les acteurs réussissent tout de même à nous en mettre plein la vue et le réalisateur aussi! Mitraillettes, courses poursuites, évasions, "nettoyages" (braquages quoi) et romance, on ne s'ennuie pas, l'écran est assailli de partout, du feu, de l'action, de l'émotion, on ne sait où donner de la tête! L'histoire se situe dans les années 30, cependant, on peut voir que le film est "récent", pas de censure sur la violence, ni sur le sexe (bon ce n'est pas non plus "interdit aux moins de 12 ans")

Les acteurs comme je le disais soutiennent à eux seuls le film, le trio Johnny Depp/Christian Bale/Marion Cotillard.

Johnny Depp? No problem, toujours impeccable dans ses rôles, auxquels il apporte toujours ce petit air mélancolique, donnant une dimension "psychologique" à chacun de ses rôles, même les plus pourris et horribles (qui fait qu'on ne les déteste jamais vraiment ^^).

Christian Bale? Pour moi, il n'a pas fait des étincelles, c'est un flic tenace, point. Si je devais me rappeler une scène, celle de sa confrontation avec Dillinger derrière les barreaux (non non ce n'est pas la fin du film :p).

Cependant, pas de lien "détonnant" et "spécial" entre le gangster et le policier, quand je compare à la prestation excellente de Tom Hanks dans Arrête-moi si tu peux, face à DiCaprio. SPOILER Pourtant, le policier finit par se suicider quelques années après la fin de l'affaire Dillinger. A cause de Dillinger? ou pour une tout autre raison? ça m'a un peu dérangé dans le sens où il ne se sentait pas du tout affecté par sa fin. Alors quel intérêt à le préciser? Un peu bizarre, parce que ce n'était pas non plus le sujet principal de ce film.(enfin je crois)










Pour moi, c'est cela en fait, il manque un "thème principal" à ce film. Beaucoup de choses, mais rien de "majeur". Est-ce le lien chasseur/chassé? Je ne peux m'empêcher de repenser à la "confrontation" au cours de laquelle on a nettement l'impression que Melvin, bien qu'il soit en position de force, est à côté de la plaque et finalement se trouve confronté à plus fort, plus intelligent que lui.

Est-ce l'amitié/la loyauté entre eux? Que ce soit lorsque Dillinger perd des "amis" ou lorsque Melvin perd des hommes de main, on se met de leur côté et on se rend compte que sans en avoir l'air, on a ressenti un lien fort entre eux.

Ou alors est-ce le lien d'affection avec Billie? Marion Cotillard s'est bien débrouillée. Au début, elle m'agaçait encore (déjà vue dans Jeux d'enfants avec Guillaume Canet, je n'ai pas vu la Môme :p), je n'aime pas trop sa voix, sa façon de parler, trop "vulgaire" à mon goût...Cependant, quand elle ne parle pas, elle est géniale! ^^ Elle a réussi à faire passer bien des choses par le regard et instaurer ainsi une vraie complicité avec Johnny. Il faut aussi avouer qu'elle resplendissait dans ses tenues et coiffures, belle mise en valeur soit dite en passant!

Ce que j'ai le plus retenu de ce film est "la valeur morale" de John Dillinger, sa loyauté vis à vis de ses "frères de sang". "Tu ne laisses jamais tomber personne, Johnny. Pourtant, là, fais-le." lui dit d'ailleurs vers la fin un personnage. Ce film est donc finalement un descriptif réussi de la personne qu'était ce gangster, sous ses différentes facettes, sans en privilégier une particulièrement; avec encore cette tendance à "renverser" la morale. Ou montrer que Dillinger était aussi un homme de chair et de sang, avec des principes (oui oui), des règles, du talent ("mal" employé certes) et des aspirations.
Certes, 2H15 au cinéma, c'est plutôt long, surtout lorsqu'on n'a pas envie d'aller au petit coin et de tout rater le dénouement. D'où le fait que je soutienne le rétablissement d'un entracte au cinéma pour les "longs films"! :p



BONUS Interview Johnny Depp