J'ai hésité à poster ce billet. Je n'en voyais pas l'utilité. Ou plutôt j'y voyais (et j'y vois encore) une marque d'égocentrisme. C'est rasant à la longue. Mais d'un autre côté, ce blog remplace mon journal intime. J'y mets mes opinions, mes passions, mais aussi mes pensées. Et puis, le concept d'un blog n'est-il pas basé sur cette marque d'"égocentrisme"?
"Allez laisse-toi aller...pour une fois..."
Ce n'est pas faute d'avoir tenté une conciliation de la fiction et de l'engagement. Après tout, on peut transmettre son émotion, son message à travers différents supports.
"Plaisir d'Ecrire"
J'ai admiré beaucoup d'écrivains (et je les admire encore): Nathalie Sarraute et son Enfance, livre qui en 2nde m'a profondément marqué, par son style et son "rythme", son "souffle", Marguerite Duras avec L'Amant, Nabokov et sa Lolita, Baudelaire et ses Correspondances, Rimbaud avec le Bateau Ivre, Baudelaire et son Spleen, Proust à la recherche du temps perdu (aah excellente classe de 1ère !!!) et surtout Zola. Ce sont eux principalement que j'ai en tête lorsque j'écris. D'abord au niveau du style et enfin Zola pour le contenu. Décrire et analyser la société avec un tel brio, réussir à rendre une telle authenticité tout en restant captivant (cela reste une fiction avant tout)...il est pour toutes ces raisons un de mes auteurs favoris. L'un des seuls que je réussis à lire avec avidité sans ennui. Mes principaux "inspirateurs" sont tout simples, mais essentiels à mes yeux. Car ils m'ont ouvert la porte d'univers inexplorés, montré de multiples facettes de l'art d'écrire. Après eux, écrire avait pris un sens nouveau pour moi. Qu'importe ce qu'on écrit, un article, un essai ou une nouvelle, l'exercice se redécouvre à chaque fois avec délectation.
Bref, tout ça pour en revenir au fait que le talent ou le génie, eux, ne s'inventent pas. Mais le travail compte. Ecrire reste un exercice périlleux à tous égard. Mais tellement jubilatoire aussi.
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La difficulté d'écrire...j'ai l'impression de me retrouver en classe de français de 2nde. Odeur de la craie qui fait tousser le premier rang, sensation désagréable d'humidité, néons aveuglants et élèves du fond qui ricanent...Souvenirs, souvenirs...
Difficulté d'écrire. J'avais du mal avec ce cours à l'époque. Peut-être me touchait-il un peu trop....
Difficulté d'écrire...Cours majeur qui m'a toujours hantée.
Après cette allocution, que dire de plus? Oui. Oui à tout, sur tout. Je partage ton point de vue, je me rends compte que tu devrais écrire ; dommage que l'envie ne soit pas au rendez-vous.
RépondreSupprimerMais à cette lecture : plus rien. Plus de soif d'écrire. A quoi bon si d'autres avant l'ont fait bien mieux que toi? Ce n'était peut-être pas le message que tu voulais faire passer, mais je le perçois comme ça. En recommençant à rédiger...tu retrouveras probablement l'envie de tes débuts? Ce serait bête de gâcher ce talent!
Bonnes vacances ^^
L'inspiration n'est pas selon moi une donnée que l'on est censé maîtriser. C'est toute la difficulté de l'admettre et de s'y résoudre. Lorsque que tu évoques le plaisir d'écrire, je ne peux m'empêcher d'établir un lien avec la musique. Pratiquant la guitare et le chant, la musique est un apport et un bienfait personnels parce qu'elle me procure avant tout du plaisir. D'autre part, la musique s'impose naturellement à moi lorsque que j'éprouve un désir fort d'exprimer une impression, un sentiment, un idée. Concrétiser et voir naître un idée participent à motiver une démarche, qu'elle soit artistique ou intellectuelle. Pour se faire rien de mieux que de s'ouvrir au monde et de l'explorer plus encore. Lire, comprendre, sortir, parler, découvrir et se dire "mince, il y a beaucoup à dire et à faire autour de moi".
RépondreSupprimerPS : Merci pour tes commentaires sur mon blog et bonne continuation à toi.