dimanche 5 juillet 2009

Whatever Works


Whatever Works (2009) de Woody Allen avec Larry David et Evan Rachel Wood

L'histoire:
Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu’au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l’asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s’installe...
Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l’arrivée soudaine de la mère de Melody, Marietta. Pour détendre l’atmosphère, Boris emmène Melody et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman. C’est le coup de foudre entre Leo et Marietta. Les choses se compliquent encore lorsque John, le père de Melody et le mari de Marietta, arrive à son tour pour récupérer sa femme et sa fille...Du hasard des rencontres aux caprices du destin, de l’amour à la tristesse, du désespoir à la renaissance, chacun des personnages noue et dénoue des liens, cherchant désespérément le bonheur.

Mon avis: smi -> coeur
On retrouve Woody Allen dans cette étude de moeurs. Larry David incarne un Woody Allen à ses débuts, tandis qu'Eva Rachel Wood apporte un vent de fraîcheur en remplaçant l'archi-connue "muse" de Woody, Scarlett Johansson.
Si l'on retrouve l'humour et toute la verve de l'auteur - le perso principal ne mâche pas ses mots et clame haut et fort ses convictions... délicieusement inconvenant et irrévérencieux-, il ne s'agit pas de mon film favori.

J'étais partie voir le film sur un bon sentiment, les critiques cinéma encensant plutôt ce nouveau film de Woody, de retour aux sources (ie à Manhattan) après 4 escapades européennes. Au final, j'étais néanmoins satisfaite, dans le sens où l'on retrouve le "style Woody Allen", l'humour, LE perso caractéristique du réalisateur... et l'"ambiance" (générique, musiques...)
Sur le but du film, la bande-annonce résume tout finalement, reste à voir le long métrage en entier pour apprécier (ou pas) l'humour à la "Woody Allen"!

Ce qui m'avait (un peu) dérangée alors était sa manière (très) insistante d'imposer ses idées et croyances. Je trouvais que cela devenait lourd, vraiment lourd, le personnage principal nous entraîne parfois dans de ces logorrhées...! Je n'hésiterai cependant pas à le revoir, pas évident d'avoir toujours le recul nécessaire afin de bien comprendre les intentions de Woody.

Est-ce à cause du personnage principal parfois trop "tortueux" et franchement détestable (voire pathétique!) à certains moments; est-ce dû à l'actrice principale qui, en dépit de sa fraîcheur, me tapait aussi sur les nerfs parfois (qu'est-ce qu'elle pouvait gesticuler! caricature réussie de la jeune fille naïve et "inculte" xD), ou de l'"intolérance" de Woody vis à vis de la religion. Etre athé ne signifie pas l'intolérance vis à vis de ceux qui ne le sont pas. Tout le monde peut s'entendre finalement, qu'on soit athé ou croyant, conservateur ou libéral, et chacun apporte à l'autre un autre aspect du monde, une autre vision, mais cela ne veut pas non plus dire qu'il n'y a qu'une bonne réponse et que tous les autres sont des ******* ! Tout le monde devrait devenir athé pour trouver son bonheur? lol La croyance et une large ouverture d'esprit ne sont pas incompatibles, loin s'en faut! Woody se moque (gentiment) des puritains et conservateurs catholiques "purs et durs" et pas assez de lui-même à mon avis ^^ La parole de Woody n'est pas non plus la parole de l'Evangile lol Mais bon, ce qu'il faut aussi comprendre du film, c'est qu'il met en scène de belles (ie évidentes) caricatures, avec un dénouement et un happy end "gros comme une maison". Woody ne se prend certainement pas tant au sérieux que cela et il met pour une fois son humour au service de l'optimisme (en partant de son propre personnage pessimiste).
Après tout, "Whatever Works"! Chacun peut trouver son bonheur où et comment il l'entend...du moment que ça marche! ;)

L'article du Monde --> ICI

Ci-dessous, la bande-annonce :D

Plus d'infos sur ce film

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