lundi 25 août 2008

Un Cri d'Amour au Centre du Monde



Sekai no Chuushin de Ai wo Sakebu. Voilà le titre (effrayant? meeuh non!) d'un drama que je viens de dénicher.
traduction anglaise: Crying out love, in the Centre of the World
traduction française: Crier son amour au centre de la Terre (oui oui ça fait bizarre d'où l'arrangement du titre ^^)

Bien que je commence seulement à le visionner, j'ai sauté au plafond dès que j'ai reconnu les acteurs sur l'affiche. De qui s'agit-il me direz-vous? du couple maudit de Byakuyakou! Ayant vraiment apprécié ce drama, voir de nouveau réunis ce couple vedette (dans une atmosphère moins pesante? à voir...) ne peut que m'enchanter. De plus, le thème principal du drama est cette fois encore interprété par Shibasaki Kou.

Scénario:

Sakutaro Matsumoto, 17 ans, se tient au milieu du désert d'Australie près d'un grand canyon. Dans sa main il tient les cendres de celle qu'il aime. 17 ans plus tard il a toujours les cendres sur lui, il n'a pas encore eu la force de les disperser. Âgé alors de 34 ans, il revient dans le village ou il a grandit et se souvient de l'histoire d'amour qu'il a vécu et de son tragique dénouement.
Nous assistons alors impuissant au récit de cet amour de jeunesse (amour de jeunesse certes mais amour d'une vie, là se pose la question: peut-on aimer à nouveau si l'on a perdu notre moitié il y a 17 ans? )

Encore un mélo bien triste, ce n'est pas que j'en raffole particulièrement, mais je n'arrête pas de tomber sur ceux-là en ce moment! La question "existentielle" lol de ce drama est quasi-la même que celle de Summer Scent. (quoique cette question sur "un premier amour est-il censé ne jamais mourir?" -y a que les Coréens pour sortir des questions pareilles XD lol- m'ait plutôt dérangée dans Summer Scent...allez savoir pourquoi...)

nb: Ce post sert juste de "mémo", je modifierai l'article suivant l'avancement du visionnage ^^


VISIONNAGE TERMINE, commentaire complet ci-dessous

Mon avis: coeur coeur coeur

Alors, j'ai déjà visionné les cinq premiers épisodes. J'avoue avoir trouvé les deux -trois premiers plutôt plats, disons que j'ai été décontenancée par le "format". Chaque épisode commence dans le présent et y finit également, l'épisode relate quant à lui un moment du passé. Le drama fait assez "vieillot" je trouve, il date pourtant de 2004. Ce que j'ai grandement apprécié est l'importance donnée aux faits du passé, j'avais peur au début d'un scénario à la "Winter Sonata" où leur relation passée fait figure d'"amourette d'adolescent" qui n'aura pas duré longtemps. Pas d'évènements qui ne servent à rien comme l'apparition de triangles amoureux surréalistes. Non, ici on prend le temps de voir vivre les personnages, ils s'aiment, se disputent, s'enregistrent des messages. Et étonnamment, on ne s'ennuie pas. Au contraire, tout cela les rend plus attachants, plus humains. D'où certainement une difficulté à s'en détacher à la fin.

2ème EDIT:

Franchement, je n'ai pas vu passer les derniers épisodes. Il me semble que le "message" est le même que dans Summer Scent (à savoir que la vie continue, et l'amour aussi) mais traité sous l'angle adverse. Ce n'est pas la nouvelle histoire qui est passée en détail, mais l'ancienne. Il s'agit ici de celle qui compte le plus, à tout jamais. Un bon compromis entre Summer Scent et Autumn Tale avec selon moi une conclusion plus réaliste. C'est triste, c'est beau, c'est émouvant. Les acteurs sont magnifiques. Aucune comparaison entre Song Seung Heon dans Summer Scent (que j'aime bien pourtant comme acteur ) et Yamada Takayuki ici. Le couple de Byakuyakou a fait ses preuves et on le voit déjà ici. Rien à dire là-dessus.
ça fait réfléchir sur le sens et la valeur de la vie, de l'amour, la folie et la mort, qu'est-ce qui compte ou pas...

Les personnages sont tous attachants, le grand-père, les parents, les amis, le professeur...tout un petit monde. Et il y a les paysages japonais et australiens. Sublimes. Déjà ici, le soleil, le jour et la nuit sont une constante du drama; le temps qui passe, à travers les paysages, permet de mieux insister sur la fragilité de la vie, l'importance du présent...etc. Autant de petites touches imagées qui annonçaient Byakuyakou, Voyage sous le soleil de minuit...
Les références à des évènements passés sont nombreuses, le scénario reste ainsi court et dépouillé mais riche. Le côté "vieillot" du drama a fini aussi par me séduire, il lui donne un charme particulier.
Quant au "fort potentiel lacrymal", personnellement je n'ai pas pleuré, je n'en avais pas envie. de toute façon, on sait ce qu'il en est, et Saku n'est-même s'il le pense- pas seul au monde. Il a toujours quelqu'un pour lui. C'est dur et émouvant, tout est fait pour encourager les larmes. Je n'ai craqué que lors des cinq dernières minutes du drama. ...Magnifique, tout simplement.

La chanson de Shibasaki Kou est très nostalgique, tout comme Kage, elle remet à chaque écoute dans l'ambiance du drama et ses paroles (traduites par la team drama-life) me reviennent en tête...à écouter également avec modération ;) (clin d'oeil à Lynda)

@ Lynda: oui oui je suis de plus en plus contaminée par la fièvre asiatique lol ^^
Merci à lostincocoland pour me l'avoir fait connaître!

EDIT: QUOI???! Je viens d'apprendre qu'il est l'adaptation d'un best-seller japonais (que je connais de surcroît mais que je n'avais jamais pris la peine de lire!) Les critiques sont par ailleurs très bonnes (ici par ex--> http://litteraturepassion.over-blog.com/article-2950724.html) Vite à la bibliothèque, il faut que je le lise avant la rentrée :P

samedi 23 août 2008

In The Mood For Love ( de Wong Kar-Wai)


Hong-Kong, dans les années 60. Tout était caché, recouvert.
César 2001 du meilleur film étranger
Prix d'interprétation masculine - Cannes 2000

Synopsis:
M. Chow, rédacteur en chef d'un journal local et Mme Chan, secrétaire de M. Ho, emménagent avec leurs conjoints, le même jour, dans des appartements voisins; le premier chez M. Koo et la seconde chez Mme Suen.
La femme de M. Chow est souvent absente et le mari de Mme Chan est fréquemment parti à l'étranger "pour affaires".Très vite, ils vont comprendre que leurs conjoints respectifs entretiennent une relation amoureuse adultère en secret.
Ensemble, M. Chow et Mme Chan vont tenter de saisir les éléments de la rencontre des deux amants et surtout la façon dont est né cet adultère. Mais à ce petit jeu, ils tomberont aussi amoureux l'un de l'autre.

Pour la petite histoire...
In the Mood for Love fut longtemps annoncé sous le titre Beijing Summer. Il aurait dû avoir pour cadre Pékin mais les autorités chinoises en décidèrent autrement. Pour recréer l'atmosphère du Hong Kong des années 60, le film fut tourné dans la ville d'Angkor au Cambodge. Le tournage a duré 15 mois et fut très éprouvant. Le film n'était même pas terminé lorsque sa sélection à Cannes fut annoncée. Il fut projeté la première fois dans sa version non mixée. Ce qui ne l'empêcha pas de recevoir un excellent accueil et de remporter le prix d'interprétation masculine pour Tony Leung, prix amplement mérité qui consacra la brillante carrière de l'acteur. Un prix spécial fut également attribué à Christopher Doyle, Mark Li et William Chang pour leur contribution artistique.
Il ne faut pas oublier de mentionner les excellentes musiques du film, les compositions de Michael Galasso (qui avait déjà signé deux musiques dans Chungking Express) et les chansons de Nat King Cole -excellentes- qui reflètent à merveille l’ambiance de In The Mood For Love.

Mon avis: coeur coeur coeur
Magnifique réalisation que celle-ci! Certains la réduisent au rang de "long clip" mais il n'en est rien. Si l'histoire paraît extrêmement simple et banale sur le papier, c'est pour mieux en montrer la complexité au fil de l'histoire. A partir de l'argument anecdotique hitchcockien ("boy meets girl"), Wong Kar-Wai traite de questions importantes sur l'amour, la passion, l'infidélité, la rencontre, les regrets...
Wong Kar-Wai en profite par ailleurs pour établir un portrait du Hong-Kong des années 60, avec ses ruelles vides et sordides et son voisinage indiscret.

Ce film s'attache d'ailleurs à "décortiquer", mettre en avant les stratégies de séduction de ses deux personnages qui sont les bases de la passion érotique: regards subrepticement échangés, frôlements, dialogues ambigüs à double sens autour d'un repas...

La mise en scène, subtile et épurée, sensuelle, est remarquable: cadrage serré, mouvements ralentis, musique lente, ambiance étouffante, couleurs pastel et flashy, lumières balfardes, costumes impeccablement coupés, tout est parfait. Les appartements, les restaurants, les bureaux, autant de lieux qui parviennent à former un univers claustrophobique, dans lequel les deux personnages semblent condamnés à errer, sans jamais pouvoir être eux-mêmes.
In The Mood For Love ressemble à un ballet, où les corps forment une chorégraphie sensuelle, destinés à s'aimanter et à se repousser perpétuellement.

Quant aux époux infidèles, leur visage n'est jamais à découvert, de sorte qu'ils soient quasi-absents de l'écran, et pourtant omniprésents et douloureusement adorés par leurs conjoints respectifs, quasi-divinisés en quelque sorte.



A noter que le double DVD du film est excellent, tout est de qualité. (j'avais déniché le coffret 4DVD deux films In the Mood For Love/2046 pour une quinzaine d'euros, une aubaine!) Même les bonus interactifs sont très riches et intéressants (interviews du réalisateur, histoire du film, des musiques, des compositeurs, clips, choix des costumes, photos du tournage...) avec livret. Les Américains peuvent aller se rhabiller avec leurs bonus à la noix!
Bref, que du bon!

vendredi 22 août 2008

Son Ye Jin dans A Moment To Remember


Synopsis:
Une jeune femme de carrière, Kim Su-jin, dont le père est chef de chantier, se fait délaisser par son petit ami marié et décide alors de l'oublier. Le soir même, elle tombe sur un pauvre charpentier, Choi Chul-soo ,
travaillant pour son père et dont le but dans la vie est de devenir architecte. A plusieurs reprises, leurs chemins se croisent et finalement ils tombent amoureux. Le père de Kim Su-jin n'accepte pas dans un premier temps que sa fille sorte avec un "pauvre" jeune homme mais ils finiront tout de même par se marier. Tout va pour le mieux, ils s'entendent à merveille et prévoient de bâtir une nouvelle maison. Cependant Su-jin est doit faire face à l'indéniable fait qu'elle a une maladie lui faisant perdre la mémoire. Sa relation avec Chul-soo devient alors de plus en plus difficile...
Source : Mononoke

L'avis de Newsasia :
Film majeur de l'année 2004, ce film est une pure merveille. Emotionnellement très chargé, il fera, à coup sur chavirer tout les cœurs. Un film à regarder absolument !!!

Mon avis: In Love
Un très beau film, des acteurs touchants et justes, les acteurs principaux étaient formidables! Cependant, j'ai trouvé le film trop court (plus de 2H pourtant), les personnages secondaires (la mère, l'ex...) sont "survolés", les problèmes se résolvent rapidement. L'histoire d'amour entre les deux protagonistes et leur vie quotidienne est véritablement au centre du film. En même temps, je suis maintenant habituée à des dramas de 20 épisodes où tout traîne en longueur donc...Mais il est vrai que pour une histoire comme ça, ils auraient pu en faire un drama...surtout qu'il y a beaucoup d'"évènements" (rupture, rencontre, mariage, vie conjugale, maladie....), l'histoire se passe sur plusieurs années. La fin m'a laissée perplexe, je ne suis pas habituée aux fins "ouvertes" surtout dans les mélos/drames.
S'il fallait ne retenir qu'une chose, c'est le jeu d'acteur des deux protagonistes, j'ai adoré. <3

Son Ye Jin est une de ces actrices qu'on n'oublie pas, sensible et attachante, toute en retenue, dont la filmographie est à suivre de près. Je vous conseille ce très beau portrait de l'actrice à travers ses plus beaux films --> http://dooliblog.com/2007/08/11/portrait-8-son-ye-jin-la-fragilite/

jeudi 21 août 2008

L'"ancestral" code de la route


Youhou! J'ai eu mon code aujourd'hui! Bon, ce n'est pas un exploit mais je suis soulagée quand même... La torture de la salle de cours est derrière moi ^^ A moi la conduite! (c'est pas gagné...)
J'en profite à cette occasion pour faire un petit topo sur le code ancestral. On s'en fout peut-être mais un peu de culture ne fait pas de mal ^^

En 1899 fut crée le certificat de capacité, nécessaire pour la conduite d'un véhicule; c'est en 1922 que ce dernier prit l'appellation de "permis de conduire". A cette époque, conduire était un luxe. Aujourd'hui, il s'agit d'un outil d'insertion sociale et professionnelle indispensable.

Les débuts de la " Voiture Automobile "
En 1889, Gottlieb Daimler crée en Allemagne un moteur à deux cylindres en V (2CV), puis en 1895, Michelin invente le premier pneumatique gonflable. La "voiture automobile" est née, construite notamment par Daimler, Benz, Panhard, Peugeot, Renault et de Dion qui fonde l'Automobile Club de France en 1895 . Dès lors, des revues spécialisées apparaissent, telles que le quotidien L'Auto ou l'hebdomadaire La Vie automobile.
Par ailleurs, la presse à grands tirages, avide d'exploits, organise des courses automobiles (la première est la course Paris - Rouen - Paris en 1894). Mais jusqu'en 1914, le véhicule automobile n'est réservé, en Europe, qu'à une élite de la population (aristocratie, bourgeoisie de ville, profession nécessitant des déplacements), le prix d'une automobile équivalent alors à 100 fois le prix d'une bicyclette performante. La "voiture automobile" n'est donc pas encore accessible aux classes moins aisées, comme le veut à la même époque la politique d'Henry Ford de l'autre côté de l'Atlantique.

Le permis de conduire
Des problèmes liés notamment au comportement des conducteurs sont engendrés. Pourtant, depuis la loi du 30 mai 1851, au temps des diligences et du tricycle de Serpollet, une "police du roulage et des messageries publiques" existe. En Grande-Bretagne, le Locomotive Act de 1861 impose jusqu'en 1896 la présence d'un homme avec un drapeau marchant devant tout engin à vapeur. Par ailleurs, un permis de conduire les voitures hippomobiles est obligatoire pour le transport en commun.
Suite à l'essor de l'automobile, l'ordonnance d'août 1893 exige l'obtention d'une autorisation de circuler ainsi que d'un certificat de capacité dans le département de Paris. En 1896, un certificat permettant l'utilisation du véhicule (carte grise) et un "permis de conduire les véhicules à pétrole" est obligatoire. Les leçons sont dispensées soit par les vendeurs de voiture, soit par le père du conducteur avant la création des auto-écoles en 1917. Quant à l'examen mené par un ingénieur du service des Mines, il consiste en l'observation de la conduite et en l'interrogation sur la connaissance et l'entretien du véhicule. Le conducteur se voit ensuite délivré par le préfet un certificat de capacité, le premier date de 1893.

Les problèmes de sécurité routière
L'obligation d'obtention du permis de conduire est mal accueillie par les automobilistes, regroupés dans des associations comme l'Automobile Club de France fondée en 1894 et le Tourning Club existant déjà pour les cyclistes. Ces revendications entraînent des conflits avec l'administration qui finit par céder. Ainsi, le réseau routier s'organise (classification des routes), et les ingénieurs des Ponts-et-Chaussées sont chargés d'améliorer l'état des voies.
Egalement, les quatre premiers panneaux signalisateurs (croisement, virage, passage à niveau, cassis) sont installés à l'initiative des associations (route Paris-Trouville équipée en premier), et reconnus à la Conférence Internationale tenue à Paris en 1908. En revanche, ces mesures ne résolvent pas les conflits entre " autophiles " et " autophobes ", c'est-à-dire les autres usagers de la route (charretiers, éleveurs, piétons divers). Malgré la limitation de vitesse à 30km/h en campagne et 20km/h en agglomération depuis 1893, des associations de défense des piétons sont fondées suite aux accidents : " On n'écrase pas ! " s'exclame Baudry de Saunier en 1912. Les maires sont plus libres d'imposer des restrictions aux automobilistes, d'où des abus. Les oppositions sont régulièrement mises en lumière lors des salons de l'automobile et du cycle à Paris (le premier ayant lieu en 1898). Finalement, en 1921 et 1922, le Code de la Route tente de concilier les deux côtés adverses. La prise de conscience de l'importance de la sécurité routière aboutit à la rédaction en 1958 du Code de la Route actuel.

source: cdship.free.fr

Qui a réellement inspiré le personnage de Lois Lane?

Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai été en mon temps (et je suis encore ^^) passionnée par la mythologie Superman. Outre les films archi-connus avec Christopher Reeves (paix à son âme), je suis une mordue du feuilleton TV Lois&Clark avec Teri Hatcher (notre "desperate" Susan ^^) et Dean Cain (<3 ) ainsi que de la série (encore?) actuelle Smallville que je continue à suivre malgré un certain manque d'entrain. Travaillant actuellement sur un projet pour un site web que je ne peux que vous recommander (voir krypto93 dans la rubrique des liens), j'ai découvert deux trois petites choses assez intéressantes ma foi pour tout fan qui se respecte. ^^ Je vous présente donc ici le modèle qui aurait inspiré l'"antique" personnage de Lois Lane...

La plupart des fans de Superman savent que le modèle de la "Lois" des bandes dessinées, était la femme de Jerry Siegel elle-même. Cependant, l'attitude et la personnalité de Lois ont souvent été attribuées à une camarade de classe de Siegel et Shuster au lycée de Cleveland (Cleveland High School).


Toutefois, Siegel a voulu mettre les choses au clair en envoyant une lettre au rédacteur en chef du Time Magazine, en expliquant que cette rumeur était fausse et que sa véritable inspiration fut un personnage fictif nommé Torchy Blane, héroïne d'une série de films noirs des années 1930.


Glenda Farrel était l'actrice récurrente de Torchy mais une jolie brunette nommée Lola Lane (qui de toute évidence a inspiré le nom de Lois) a joué ce rôle dans un des meilleurs films de cette série. Torchy, à l'instar de Lois, espionnait, soudoyait, avait un informateur, était sportive (dans la version avec l'actrice Lola Lane) et possédait beaucoup d'endurance. Lola portait des pantalons la plupart du temps et avait adopté un style "pratique" plutôt qu' à la pointe de la mode en raison de ses cascades physiques fréquentes.


Torchy avait également sa propre version d'un Superman "sans pouvoirs" en la personne du lieutenant Steve McBride. Elle l'appelait d'ailleurs "Skipper", un peu à l'instar de Lois surnommant Clark "Smallville".





Le choix de la profession de Lois Lane est dû spécialement à la "mode de l'époque". Dans les années 1930-1940, les femmes reporters sont très populaires dans les films et c'est en outre un rôle plébiscité par les actrices. Il permettait de sortir des rôles classiques de jeune fille de bonne famille amoureuse et de se travailler sur un pied d'égalité avec des personnages masculins, dans une atmosphère de compétition.








Alors qu'au cinéma, l'enthousiasme pour les journalistes a diminué et que Torchy Blane a sombré dans l'oubli, pour tous les mordus de cinéma, elle a eu un impact durable que ses créateurs n'auraient jamais pu envisager.

Ainsi, 70 ans plus tard, Lois Lane, personnage inspiré par une héroïne de séries B, écrit toujours les gros titres dans les salles de rédaction et continue à sa manière, d'entretenir la flamme de Torchy Blane pour le journalisme.




NB: Cet article est une libre traduction et interprétation de l'article anglophone:http://redboots.net/planet/?p=25#more-25

mardi 19 août 2008

The Art of Seduction


Suh Min-Jun et Han Ji Won sont deux séducteurs hors pairs qui enchaînent les relations "amoureuses".Un jour il se croisent dans un centre de soin et c'est là qu'il se trouvent tous les deux à leur goût. Ils se lancent tous les deux alors (sans se le dire) le challenge d'avoir l'autre à ses pieds. C'est là que commence la guerre, la recherche de l'autre sans se dévoiler.


Comédie romantique coréenne de 2005, The Art of Seduction est un petit bijou. Le casting n'a rien à envier à certaines comédies américaines du même genre, les acteurs sont particulièrement beaux et bons, et pas seulement les protagonistes principaux. Réalisé par Oh Gi-Hwan, avec Son Ye-Jin dans le rôle de la charmante Han Ji Won et Song Il-Guk dans celui du séducteur Suh Min-Jun.

Histoire (banale?) d'un jeu du chat et de la souris, d'un "fuis moi je te suis"/"suis moi je te fuis"....Leur petit jeu est perpétuel et on s'y laisse prendre à ravir. Ici pas de gags gras, juste de la finesse, de la classe. Après tout, nos personnages sont des bourgeois, et ça se voit (elle est chargée de clientèle dans une grande banque d'affaire, il est architecte).
Les situations s'enchaînent à merveille, se suivent sans se ressembler, c'est un régal, du début à la fin. Ils se ridiculisent l'un après l'autre, se mettent au défi l'un et l'autre, sans aucune limite...
A mi-chemin du "cap' pas cap'", et du "de toute façon c'est moi le meilleur", ils vont de mal en pis pour surprendre l'autre et le faire tomber dans leurs filets. Chacun pousse le romantisme à son paroxysme, avant de le laisser choir comme un soufflé raté, pour finalement tenter de faire craquer l'autre, aussi bien sentimentalement, que nerveusement. C'est un vrai rapport de force entre nos deux héros, celui qui aura le plus d'endurance et le plus d'ingéniosité peut espérer l'emporter.


Les personnages secondaires n'en sont pas moins haut en couleurs, en tout cas, on se souvient d'eux, même après une rapide apparition. Que ce soit
le père de Min-Jun (Park Jun-Gyu), la meilleure amie de Ji Won (Hyun Young) ou l'amoureux éconduit (No Jun-Hyeon) qui passe du mec bien lourd au psychopathe assoiffé de vengeance XD...tous ont leur "moment de gloire". Le jeu des acteurs est pétillant, les situations simples, mais efficaces. C'est vraiment très rafraichissant.
ça m'a rappelé "comment se faire larguer en 10 leçons" en moins tiré par les cheveux et moins mielleux... La fin elle-même est plus crédible, plus réaliste...on peut presque en espérer une suite... Bref,
un bon moment à passer, seul, entre copains ou en amoureux. :)
Ma note:
coeur coeur

TRAILER VO




crédits: http://mangas-arigatou.xooit.fr/t4102-the-art-of-seduction.htm



Summer Scent, 3ème volet de la saga Endless Love


"Effectivement, les mélos coréens peuvent faire sourire pour les non initiés ou ceux qui voient cela d’un peu loin. Ces films héritent beaucoup de la production importante de dramas en Corée, que d’aucun qualifieraient de sirupeux. Cependant, quel délice que de se plonger dans ces films qui magnifient à tel point les sentiments. C’est parfois un bon remède au cynisme ambiant et à la mauvaise humeur. Sans doute loin des films d’auteurs aux dimensions psychologisantes et des envolées militantes de d’autres films (que je ne dénigre absolument pas), il n’empêche que, pour moi, ces films ont tout autant leur place. Ne serait-ce que pour nous rappeler parfois l’essentiel de notre existence, et l’importance d’exprimer ce qui nous anime et qui fait de nous des Hommes : nos sentiments." (auteur du commentaire http://francecoree.canalblog.com/ )

Autumn Tale était le premier drama d'une saga sur les saisons, chaque histoire relatant généralement un amour impossible ou quelque chose du genre. Initiée et produite par Yun Suk Ho, la saga commence à l'automne et finit à l'été, bien que Summer Scent soit le troisième drama produit et Spring Waltz le dernier. La saga a été diffusée sur KBS2, chaîne très populaire en Corée du Sud. Chaque drama contient 20 épisodes, excepté le premier qui n'en comporte que 16. La recette est souvent la même, certains thèmes sont récurrents. Convenance, traditions, maladie incurable...schéma classique d'une love story. Pourtant, certaines séries de cette saga m'ont plu, surtout en particulier grâce à leurs acteurs, très convaincants. C'est le cas de Song Seung Heon et Won Bin (et la plupart des seconds rôles) dans Autumn Tale qui m'ont arraché beaucoup de larmes; ainsi que le cas de Son Yeh Jin dans Summer Scent.

Mon avis: coeur coeur

Je viens de finir Summer Scent et je peux dire qu'Autumn Tale reste mon préféré. J'ai abandonné Winter Sonata à partir du 6ème épisode (trop saoûlant) mais j'ai été assez captivée par Summer Scent dès le départ. Par contre, il y a 6 bons épisodes en trop, à partir du 13 ème je regardais l'heure, les scènes étaient trop répétitives, trop longues, trop saoûlantes. Le petit plus qui fait la différence: la fin, bien réalisée (l'avion, l'opération, l'e-mail annonçant le décès et 3 ans plus tard...) et cette fois ça se termine plutôt bien. :)
J'ai pu aussi (re)découvrir la Serenade de Schubert, vraiment magnifique. Après avoir expérimenté plusieurs films et dramas du genre, je suis assez d'accord avec l'auteur du commentaire ci-dessus, pourvu qu'on tombe sur de bons acteurs et une bonne réalisation (et une bonne OST encore mieux). Les dramas coréens insistent énormément sur les émotions, ils les "dissèquent" presque, c'est l'émotion qui prime, le bruit du vent, les paysages, ça forme un tout, ils arrivent vraiment à nous transporter, à faire ressortir l'émotion. C'est ce qui fait leur force selon moi (ou leur faiblesse selon leurs détracteurs).

Pour finir, voici un résumé du drama Summer Scent:

C'est l'histoire d'Hye-Won, une jeune fille qui, suite à une attaque, reçoit le coeur d'une autre femme, décédée le jour même de son mariage dans une accident de voiture. Trois ans plus tard, alors qu'elle va se fiancer à son ami d'enfance, elle rencontre un architecte qui n'était autre que le fiancé de la femme qui lui a donné son coeur. A partir de ce moment, le coeur va dicter à Hye-Won sa vie, car il n'a pour unique but que de retourner vers son bien-aimé.

Comme on peut le penser, c'est très "sirupeux" mais cela reste tout de même une très belle histoire, surtout grâce à ses acteurs. Même si le scénario en lui-même finit par tourner en rond. Contrairement à Autumn Tale, on ne peut le trouver en entier qu'en vosta (cf liens --> mysoju.com) Enjooy ! :)

1) Autumn Tale ( a.k.a. Autumn in my Heart, Endless Love) (2000) avec Song Hye Kyo, Song Seung Heon et Won Bin
2) Winter Sonata (Endless Love 2) (2002) avec Bae Yong Joon et Choi Ji-Woo
3) Summer Scent (Endless Love 3) (2003) avec Son Yeh Jin et Song Seung Heon
4) Spring Waltz (Endless Love 4) (2006) avec Seo Do-Young et Han Hyo Joo

He Was Cool


Adapté d'un roman de Guiyeoni, He Was Cool est un mélange d'humour et d'amour pour le grand plaisir de nos yeux.
Han Ye-Won (Jeong Da Bin) est une lycéenne sérieuse et très vivante, rêvant de romantisme et de Prince Charmant. Un jour, elle répondra à un e-mail de menace adressé à toutes les filles de son lycée envoyé par un certain Ji Eun-Song (Song Seung Heon). Chose qu'elle n'aurait pas du faire car Ji Eun-Song, en plus d'être l'idole de toutes les filles, est un rebelle bagarreur qui voudra alors refaire le portrait de l'insolente qui lui a répondu. Celui-ci donnera alors rendez-vous à Ye-Won devant son lycée pour régler ses comptes avec elle. En essayant de lui échapper, Ye-won tombera (dans tous les sens du terme) sur Eun-Song et l'embrassera accidentellement... C'est à partir de ce moment que les choses se compliqueront. Ji Eun-Song qui vient de se faire voler son premier baiser doit faire de Ye-Won, selon la tradition, sa petite amie. C'est l'histoire d'un couple qui commence alors... Mais la communication n'est pas facile lorsqu'un garçon à problèmes refuse catégoriquement de dévoiler son passé et dit toujours le contraire de ce qu'il pense... Finalement, c'est peut-être justement ce côté mystérieux qui fera chavirer le coeur de la naïve Han Ye-Won... (tiré de nautijlon)

Mon avis: coeur coeur +
Assez spécial, vraiment loufoque, délirant, le début met bien en haleine, j'ai néanmoins été plus ou moins déçue par la fin, la deuxième partie du film s'essouffle et prend une direction que je n'avais pas du tout vu venir. Le film se veut touchant et drôle et réussit assez bien à mélanger les deux.
Reste le plaisir des yeux avec l'excellent Song Seung Heon que j'ai ainsi découvert pour la première fois dans une comédie. Il s'en sort bien et reste toujours beau garçon ^^ Quant à l'actrice, pas grand-chose à dire, elle est mignonne et fait bien la paire avec Seung Heon. Un bon moment à passer :)
TRAILER VO

mercredi 6 août 2008

Nodame Cantabile

Synopsis:
Le drama est basé sur le manga de Tomoko Ninomiya qui relate l'histoire d'amour de 2
personnalités que tout oppose.
Magumi Noda, surnommée Nodame, est étudiante en piano à l'Université de musique de
Momogaoka. Cependant, bien qu'elle soit une excellente pianiste capable de jouer n'importe quel morceau à l'oreille, elle est incapable de lire des partitions. D'autre part, elle déteste prendre des bains ou nettoyer sa chambre, et lorsqu'il faut manger, elle pioche systématiquement dans les repas des autres (voui voui, c'est très étrange tout ça ^^).
Nodame ne tarde pas à tomber amoureuse du meilleur élève de la promotion, Shinichi Chiaki, qui en plus d'etre un pianiste et un violoniste de génie, nourrit la secrète ambition de devenir chef d'orchestre.

Décalé, déjanté, délirant...voilà la première impression que l'on a du drama. La mise en scène tente d'imiter le manga, les exagérations sont flagrantes, autant dans le jeu des acteurs que dans la mise en scène. On aime ou on n'aime pas.
Un des aspects que j'ai apprécié est le mélange entre le comique et la musique classique...utiliser la musique classique ainsi rend un aspect encore plus...décalé, déjanté. Cela me faisait penser aux films Moulin Rouge et Amadeus...A l'instar de ce dernier, Nodame Cantabile réhabilite la musique classique, la rend plus agréable, plus ludique et surtout plus abordable.

Autumn Tale


C'est l'histoire de deux familles, une riche, l'autre pauvre, qui vont être amenées à se cotôyer. C'est le principe du film "la vie est un long fleuve tranquille" mais sans l'aspect comique. Yoon Eun-Suh vit choyée par ses parents et chérie par son grand frère Joon-Suh. Elle est "tyrannisée" et haïe par la première de la classe, fille intelligente mais pauvre et battue par son frère et sa mère, Choi Shin-Ae.
Un jour, en rentrant de l'école, Eun-Suh est renversée par un camion. Alors qu'elle a besoin d'une transfusion de sang, ses parents vont découvrir qu'elle n'est pas leur fille biologique. Deux enfants ont été malencontreusement échangés à l'hôpital après leur naissance. ll s'agit d'Eun-Suh et Shin-Ae. Finalement, les deux filles vont être rééchangées, alors que la famille Yoon va partir aux Etats-Unis, laissant Eun-Suh en Corée avec sa mère biologique.
Dix ans plus tard, Joon-Suh revient en Corée à la recherche de sa "sœur", pour lui annoncer ses fiançailles...



Mon avis : In Love

Mon premier drama "mélo"...qui reste mon préféré. Peut-être parce que je ne m'attendais pas à cette "recette"-là...ou parce que les acteurs m'ont littéralement "scotché"...On a le coup de foudre ou on ne l'a pas...et là j'ai vraiment aimé l'histoire, les personnages...
Même si c'est "bateau" après beaucoup de recul...ça reste mon grand coup de coeur...et il le restera je pense ;)

J'ai apprécié l'importance donnée à leur enfance (sur 3 épisodes), un peu comme dans Byakuyakou (1 épisode d'1H30), ce n'est pas bâclé vite fait, les références sont nombreuses par la suite, et ce qui ne gâche rien, les acteurs enfants sont formidables et nous font déjà pleurer. Ils sont même meilleurs que leurs homologues adultes. J'ai apprécié tout de même les deux acteurs principaux, Song Seung Hun et Won Bin.
Si après les 9 premiers épisodes, cela peut rebuter, il faut le finir, ça en vaut la peine. A dire vrai, j'ai pleuré mille fois plus que sur Love Story, Titanic ou Romeo&Juliet. A la fin , il faut dire que les thèmes monotones sont récurrents, pour (bien) nous faire pleurer. Surtout vers la fin.
Cela m'a fait penser au début du manga Angel Sanctuary ou au drama Devil Beside You, avec cette relation "frère/soeur" qui (ici) n'est pas acceptée. Mais j'ai bien aimé leur relation "spéciale", cet amour inconditionnel désintéréssé, bon c'est un drama aussi, il faut être indulgent et il commence à dater (2000).
Je l'ai déjà regardé deux fois et je ne m'en lasse pas... Je me suis d'ailleurs essayée à deux petits MV...


Autumn Tale MV Romance
envoyé par loisetclark007